Entre inflation et guerre en Ukraine, la rentrée s’annonce mitigée pour la vente de cahiers chez Clairefontaine. Le géant du secteur du papier reste tout de même une référence pour des millions d’élèves.
C’est une marque ancestrale. Créée en 1858 dans les Vosges, à Étival-Clairefontaine (d’où son nom), Clairefontaine continue de produire chaque année des millions de cahiers pour les écoliers, collégiens, lycéens. Mais avec la hausse générale des prix, le PDG de Clairefontaine-Rhodia, Guillaume Nusse, reconnaît que le bilan de cette rentrée 2023 est pour l’instant "moyen : on s’attendait à un certain ralentissement".
Impossible de fabriquer la pâte à papier en France
La marque reste très attachée à sa production nationale, même si la pâte à papier, elle, provient de l’étranger. "Impossible de faire autrement", admet Guillaume Nusse. Qui détaille aussi la hausse du prix d’achat de ce papier : "De 600 euros la tonne en 2021, à 1 100 euros aujourd’hui. Cela a presque doublé".
Clairefontaine s’affiche en vert
Concernant l’écologie, celui qui dirige Clairefontaine-Rhodia depuis 1996, se défend d’une activité néfaste pour l’environnement, notamment quant à la consommation d’eau. Ou encore au recyclage du papier. Guillaume Nusse défend une "logique du durable" pour ses cahiers et papiers.
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