Ekoï, le succès grâce au commerce en ligne et au Tour de France

Créée il y a près de 25 ans, la marque d'équipement cycliste prospère grâce à la vente en ligne et au boom de la pratique du vélo.
Article rédigé par Victor Matet
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Jean-Christophe Rattel, le fondateur de la marque d'équipement cycliste Ekoï. (BASTIEN LEMAIRE / EKOÏ)

Ne cherchez pas une quelconque signification : le nom Ekoï ne veut rien dire, à en croire le fondateur de la marque Jean-Christophe Rattel. "À l’époque en 2001, raconte-t-il, cela a été inspiré par Nokia, Ikea, des marques au succès international. Ce que je voulais, c'est ne pas avoir une marque qui soit franco-française, mais qui soit déjà internationale."

Le succès de la vente en ligne

Créée à Roubaix, l'enseigne d'équipement cycliste s'installe en 2008 à Fréjus, dans le Var. Autre révolution : toute la vente passe alors en ligne, fini le commerce en magasins. Le succès est immédiat. "On a fait 50 000 euros la première année, dix fois plus l'année d'après, en 2010 on a dû faire près de 2 millions en vente directe", explique le fondateur d'Ekoï.

Aujourd'hui, le chiffre d'affaires atteint les 50 millions d'euros, en grande partie grâce au Tour de France et aux quatre équipes partenaires de la marque. "La visibilité à la télévision est incroyable, cela augmente le trafic sur notre site et donc, mécaniquement, les ventes."

Les casques produits en Asie

Ekoï se définit elle-même comme le "Zara français du vélo" en mettant en avant des produits de qualité à des prix raisonnables. Ekoï produit pourtant une partie de ses équipements en Asie : les casques de vélo. "Il n'y a pas de fabricant européen capable d'en livrer suffisamment" argumente Jean-Christophe Rattel. Le textile, lui, reste fabriqué en Europe.

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