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Ça nous marque. Castorama : "Nos magasins seront toujours au cœur de notre dispositif"

Alain Rabec, directeur Général de Kingfisher France, propriétaire de Castorama, est l’invité d’Olivier de Lagarde.

Article rédigé par franceinfo, Olivier de Lagarde
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Lors de la crise sanitaire, Castorama a mis en place un système de drive sans contact qui révolutionne la façon de consommer des produits de bricolage. (ESTELLE RUIZ / NURPHOTO)

On vous raconte l’histoire de Castorama, une chaîne de magasins spécialisés dans le bricolage, le jardinage et l'aménagement de la maison. Une entreprise qui compte 12 000 salariés dans l’hexagone et qui est la propriété de Kingfisher, leader européen du secteur. 

Des racines nordiques

C’est à la fin des années 1960 que Castorama va voir le jour. À l’époque, les grandes surfaces alimentaires commencent à se multiplier à l’entrée des grandes villes et Christian Dubois va avoir l’idée d’adapter ce concept au bricolage. Son premier magasin de 5.000 mètres carrés va ainsi regrouper tous les domaines d’activités, outillage électricité, plomberie sous une même enseigne. Son idée est aussi de permettre aux particuliers d’avoir directement accès aux produits qui jusqu’à cette époque n’étaient disponibles que chez les grossistes qui fournissaient les artisans. Le premier magasin s’appelle "Central Castor". Christian Dubois doit trouver un nouveau nom du fait de l’homonymie avec un concurrent : "Central Castor" devient alors "Castorama" en hommage à cet animal infatigable bâtisseur de barrage et de cabanes...   

Des hauts et des bas 

Le concept rencontre tout de suite son public. Fort de son succès, un second magasin est ouvert en 1972, puis un troisième en 1973. En 1975, Castorama s’implante en région parisienne, hors de la région d’origine. C'est alors une époque faste pour l'enseigne, qui lance en 1977 le fameux slogan "Chez Casto, y a tout ce qu'il faut !", une formule lancée par Lucky Blondo et qui sera reprise deux ans plus tard par Pierre Perret.

Castorama se développe rapidement en France puis à l’étranger. Dès 1989, ouvre des magasins en Italie puis en Allemagne en Belgique en Pologne et même au Brésil. L’entreprise grandit trop vite, commet des erreurs de management. Les concurrents se font plus agressifs. L’entreprise qui est passé sous le contrôle du britannique Kingfisher se restructure dans la douleur. Les magasins à l’étranger sont vendus, d’autres en France sont fermés. L’entreprise dégraisse. Une période sur laquelle Alain Rabec ne se montre pas très loquace.

Crise du Covid et boom du bricolage 

La pandémie de coronavirus ouvre un nouveau chapitre dans l’histoire de Castorama. "En quelques jours, nous avons été obligés de nous réinventer", raconte Alain Rabec. Confinés chez eux, les Français ont eu à cœur d’améliorer leur habita qui est devenu souvent leur lieu de travail et de vie. Ils se sont mis au bricolage. Les magasins de ce secteur qui très vite vont obtenir le droit d’ouvrir une partie de leur activité et vont devoir faire face à une demande sans précédent. Castorama va mettre en place un système de drive sans contact qui révolutionne la façon de consommer des produits de bricolage.    

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