Ça nous marque. "Derrière nos fourneaux, il y a un peu de la culture française" : Jean-Jacques Augagneur, PDG de Lacanche
Le nom de Lacanche est celui d’un village de Bourgogne dont l’histoire est étroitement associée au travail du métal. Les "potagers", "cuisinières" et "calorifères" de Lacanche, sont reconnus pour leur robustesse et pour leur design hérité de nos grands-mères.
Les fourneaux et cuisinières Lacanche sont fabriqués depuis plusieurs siècles dans un village de Bourgogne du même nom, dont l’histoire est étroitement associée au travail du métal. Une activité qui prit son essor lorsqu’un fondeur du Duc de Bourgogne établit, au XVe siècle, une forge au lieu-dit de "La Canche", grâce à la présence de minerai de fer, d’eau et de bois disponibles en grande quantité sur le site et ses environs.
L'origine du véritable piano de cuisine
Dès la fin du XVIIIe, Jacques-Étienne Caumartin profitant de l’existence d’une forge va installer un atelier de fabrication de matériel de cuisine. Les "potagers", "cuisinières" et "calorifères" de Lacanche, sont alors reconnus pour leur robustesse. La cuisson se fait alors avec des cendres, rappelle Jean-Jacques Augagneur. Il faudra attendre la fin du XIXe siècle pour que le véritable piano de cuisine avec ses feux de cuissons et son four soient véritablement mis au point.
"Un premier prix à 4 500 euros, pas si élevé !"
Les fourneaux Lacanche sont toujours fabriqués dans les ateliers de Lacanche sur le site historique de production. Autrefois réservés aux professionnels ils sont désormais de plus en plus vendus à des particuliers fortunés, amateurs de cuisine. Le prix n’est pas un obstacle explique Jean-Jacques Augagneur.
"C’est un prix qui est relativement accessible, affirme-t-il, on peut aller beaucoup plus haut. Quand on est passionné, quand on a envie de s’ offrir un produit esthétique qui va donner du caractère à la pièce et qui va permettre d’exprimer sa créativité culinaire, un budget de 4 500 ou 5 000 euros semble relativement abordable."
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