Vote de confiance : le grand show !
Il n'en revient pas. Lui, c'est un journaliste suisse, qui découvre l'Assemblée nationale française. Au milieu d'une cohue infernale de journalistes, je me cogne à lui. Du coup, il me demande :
Drôle de foire pour une journaliste suisse
"C'est où l'hémicycle ? "
Moi : "C'est par là, tout en haut,avec une vue plongeante sur les députés ".
"C'est un peu la foire, non? Les journalistes font leurs éditions spéciales dans la salle des Quatre colonnes ? Ca fait pas très solennel..."
Ben, non, pas très.
"Vous avez besoin de bosser, c'est logique de laisser faire aujourd'hui" estime un agent de l'Assemblée à son poste depuis vingt ans. "Mais on est un peu sur les dents" .
Presse et sécurité sur les dents
En tribune presse, ca se sent. Bataille pour trouver une place. Les plus malins avaient déposé leurs sacs sur un siège, pour être sûrs de pouvoir être assis.
Un journaliste d'un grand media se fait sortir; "Vous n'avez pas le bon badge, veuillez sortir Monsieur" .
"Mais on vient tout le temps, j'ai oublié de m'accréditer" . "Sortez, s'il vous plaît" .
Début de la séance. Le président de l'Assemblée doit rappeller à l'ordre quatre fois les députés, pour qu'ils prennent leurs place et se taisent.
Manuel valls entre dans l'arène. Et, là ça ne cessera pas : hué, conspué, moqué.
Le journaliste suisse: "C'est dur quand même cette ambiance. On a l'impression qu'ils ne pensent qu'à eux ces hommes."
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