Les salariés sont de plus en plus exigeants pour leurs ordinateurs professionnels

On passe le plus clair de son temps devant son écran, encore plus en télétravail. Raison de plus pour avoir du matériel qui marche bien. Or ce n'est visiblement pas le cas pour tout le monde, selon une étude produite par la start-up Fleet et réalisée par Harris Interactive, publiée mercredi 10 novembre. Selon ce sondage, 55% des salariés sont confrontés à des problèmes liés à leur équipement informatique.

C'est d'abord la lenteur, dans 20% des cas, suivi par le poids du matériel, 16% et enfin l'écran qui est trop petit, pour 15% des personnes interrogées. Le problème numéro un est donc la lenteur et les sondés – il s'agit ici de cadres – estiment qu'ils perdent en moyenne 26 minutes de travail par semaine à cause des lenteurs et des bugs.

De petits incidents qui peuvent avoir de grandes conséquences puisque pour une écrasante majorité de sondés, 86% exactement, plus de huit sur dix, l'équipement informatique peut avoir un impact sur leur sentiment de valorisation par l'entreprise. Si elle ne me donne pas un matériel performant, c'est donc qu'elle ne tient pas vraiment à moi. Pourquoi rester ? 58% des personnes interrogées estiment que la performance de leur ordinateur professionnel peut avoir un impact sur leur décision de rester ou de quitter l'entreprise. Un enjeu qui est présent dès le départ : plus d'un salarié sur trois affirme que leur matériel n'était pas prêt quand ils sont arrivés dans l'entreprise. Pour la moitié d'entre eux, cela a affecté l'image qu'il en avaient.

Télétravail : la qualité du matériel, problématique essentielle

Avec la montée du télétravail, la qualité du matériel vient même en tête des préoccupations. Les problèmes informatiques arrivent en deuxième position des difficultés rencontrées en télétravail. La première préoccupation reste la séparation entre la vie privée et la vie professionnelle. Mais les ordinateurs qui rament et les liaisons de mauvaise qualité figurent juste derrière, pour près d'un quart des personnes interrogées.

Face à ces difficultés, les deux tiers des personnes interrogées réclament à leur employeur qu'il y ait quelqu'un, ou au moins une plateforme, pour résoudre en direct leurs problèmes informatiques. Ce qui n'est pas toujours le cas dans les plus petites structures.