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Les entreprises réduisent les aides qu'elles accordent aux parents

Primes à la naissance, aides aux parents, mutuelles : à cause de la crise, les entreprises rognent sur ces prestations. C'est ce qu'indique le cinquième baromètre de l'Observatoire de la parentalité en entreprise. Selon cette étude, plus des trois-quarts des salariés parents estiment que leur employeur ne fait pas assez pour leur permettre de concilier leur vie familiale et leur vie professionnelle.
Article rédigé par franceinfo
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L'édition 2013 du cinquième Baromètre de l'Observatoire de la Parentalité en Entreprise montre que les questions de conciliation entre vie professionnelle et vie familiale sont perçues comme "une contrainte supplémentaire" pour bon nombre d'entreprises. , soit comme une opportunité pour sortir de la crise. Alors que 93 % des salariés-parents jugent que l'équilibre entre vie professionnelle et vie familiale constitue un sujet de préoccupation " important " pour eux, dont 55 % "très important", leurs attentes sont peu prises en compte par les entreprises.
Ils sont de plus en plus nombreux à s'estimer mal écoutés au sein de leur entreprise (45 %, +2 points par rapport à 2012), une tendance en progression constante depuis 2011 (+3 points).

Une large majorité des salariés interrogés (76 %) déclarent par ailleurs que leur entreprise "ne fait pas beaucoup de choses" pour les aider en tant que salariés-parents.

Et si les attentes des salariés restent fortes, les entreprises elles, semblent, en temps de crise, plutôt fermer le robinet des aides financières aux parents. Ainsi, seuls 35 % des salariés-parents interrogés disent avoir droit aux primes à la naissance d'un enfant, en baisse de 4 points en un an. De même, il y a moins de salariés à avoir droit à des congés familiaux rémunérés (32 %, -5 points), des aides au financement de la scolarité et des études (23 %, -3 points), ou à la participation aux "frais de garde ponctuelle ou permanente" (Chèque Emploi Service Universel pour du baby-sitting, crèches ou centres aérés à tarif préférentiel, etc.) qui concernent 22 % des salariés-parents interrogés (-4 points).

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