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Emploi : six Français sur dix sont concernés par la reconversion professionnelle

Une majorité de Français sont concernés par la reconversion professionnelle, soit parce qu’ils l’ont déjà fait, soit parce qu’ils en ont envie, selon un sondage  à l’occasion d’une semaine consacrée à la création d’entreprise.

Article rédigé par Philippe Duport
Radio France
Publié
Temps de lecture : 3 min
Un homme travaille sur son ordinateur portable. (RICHARD VILLALON / MAXPPP)

Cette "Semaine pour créer sa boîte", c’est l’Association pour le droit à l'initiative économique (Adie), l’une des principales associations qui aide les particuliers à se lancer dans l’entrepreneuriat, qui l’organise. L’Adie, c’est 1 700 personnes, salariés et bénévoles, réparties dans 170 agences partout en France. Jusqu’à vendredi 3 février, 400 événements vont se tenir, des journées portes ouvertes dans les agences, des rencontres dans les Pôle emploi, mais aussi des web conférences.

L’Adie a accompagné l’an dernier 26 000 personnes dans leur parcours de création d’entreprise. Un chiffre en hausse de 25% par rapport à 2021. Une telle hausse parce que l’Adie a ouvert des agences, mais aussi, comme l’indique un sondage que l’association publie lundi 30 janvier, parce qu’il y a un vrai intérêt des Français pour la création d’entreprise. Selon cette étude, quatre Français sur dix ont envie d’une reconversion professionnelle – deux sur dix l’ont déjà fait – et pour plus d’un tiers d’entre eux, cela passe par la création de leur propre boîte.

Le risque financier fait réfléchir

Pourtant, peu franchissent le pas. Seul un sur dix finit par se lancer dans la création d’entreprise. C’est avant tout le risque financier dans un contexte économique jugé peu favorable qui les retient. Autre frein, très peu – moins de 5% – font appel à des associations d’aide à la création d’entreprise comme l’Adie.

L'Adie peut leur apporter un accompagnement gratuit de deux ans pour la partie commerciale et juridique. C’est aussi un prêt qui peut aller jusqu’à 12 000 euros pour ceux qui n’ont pas accès aux prêts bancaires. L’association vise en effet un public aux revenus modestes. Une fois sur deux, il s’agit de créer son propre emploi, en micro-entreprise. Dans le service à la personne, le service aux entreprises, le petit commerce sédentaire ou ambulant. Mais dans un cas sur dix, la petite société ainsi créée va à son tour créer des emplois.

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