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Covid-19 : quels sont les métiers et les situations à risque pour être contaminés au travail ?

L'étude ComCor menée par l’Institut Pasteur dresse un tableau des circonstances et des lieux de contamination au Covid-19 en France. Une certitude : le télétravail protège.

Article rédigé par Philippe Duport
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Un chauffeur de taxi risque plus d'être contaminé par le Covid-19 que d'autres professions. Photo d'illustration. (CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP)

On observe un quart de contaminations au Covid-19 en moins en cas de télétravail partiel par rapport à des personnes qui effectuent le même travail sur place, dans un bureau. Et une baisse de 30% de risque de contamination si le télétravail est à temps complet. Ces données proviennent de l’étude ComCor, menée par l’Institut Pasteur, en partenariat avec la Caisse nationale d’assurance maladie, Ipsos et Santé publique France. Les premiers résultats ont été publiés par le site ActuEL RH, spécialisé dans l’actualité sociale.

Cette étude met en évidence les métiers les plus à risques. Ce sont ceux qui s’exercent en milieu clos, avec des contacts fréquents avec d’autres personnes. Les chauffeurs de taxi et de VTC sont donc particulièrement exposés, mais aussi les cadres de la fonction publique, les ingénieurs et les cadres techniques d’entreprise, les cadres administratifs et les commerciaux d’entreprise, les chefs d’entreprise de 10 salariés ou plus et les professions intermédiaires de la santé et du travail social.

Aérer son poste de travail, rester vigilant au moment du repas

À l’inverse, certaines professions sont plus épargnées. Il s’agit des employés civils et des agents de service de la fonction publique, des employés administratifs des entreprises, des policiers et des militaires, des professeurs des écoles et des instituteurs, des professeurs et des professions scientifiques et des agriculteurs… Toutes les autres professions sont considérées comme ayant un risque moyen d’infection.

Le rapport insiste sur la nécessité d’aérer. Dans 80% des cas, le contact à l’origine de l’infection a eu lieu à l’intérieur, fenêtres fermées. Le covoiturage également augmente les risques, +58%, contrairement aux transports en commun.

Dans 46% des cas, l’infection qui survient au travail vient d’une personne qui était symptomatique au moment du contact. Ce qui montre donc qu’on peut venir travailler même en présentant des symptômes. Les repas sont les circonstances les plus souvent rapportées comme étant à l’origine de ces transmissions.

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