C'est mon boulot. Salariés seniors : ceux qui voudraient partir plus tôt

Selon une étude menée par Siaci Saint-Honoré et l'Institut français des seniors, une forte proportion de seniors voudraient quitter l’entreprise le plus vite possible. C’est un sondage qui n’a pas de valeur scientifique – il n’a été mené que sur un peu moins de 500 salariés de plus de 55 ans – mais il donne une bonne indication de l’état d’esprit des salariés proches de la retraite.

D’après cette étude, les trois quarts des salariés les plus âgés voudraient arrêter ou diminuer leur activité le plus vite possible. Il y en a même un sur quatre qui aimerait arrêter tout de suite parce qu’il ne se sent  "plus en phase avec son emploi". Dans cet échantillon, dont la moyenne d’âge est de 61 ans, on note aussi un fort intérêt pour tout ce qui permet de terminer la carrière en pente douce : un sur cinq voudrait bien finir sa carrière à temps partiel.

Les entreprises ignorent souvent les aspirations de leurs salariés

L’entreprise, de son côté, n'est pas très consciente de ce désir de partir plus tôt ou de travailler moins. Déjà parce que les entreprises n’ont pas une vision précise de la situation de leurs salariés par rapport à la retraite. Près des trois-quarts d’entre elles ignorent le nombre de salariés qui pourraient prendre leur retraite à taux plein. Et moins d'une sur deux propose des informations sur la retraite à leurs salariés. Celles qui font quelque chose choisissent le temps partiel en fin de carrière. Vient ensuite la majoration de l’indemnité de départ et enfin des informations sur le cumul emploi-retraite.

La retraite progressive, alternative au temps partiel

Et pourtant il y a d’autres solutions. L’une des plus efficaces et des moins connues, c’est la retraite progressive. Cela permet de travailler à temps partiel à partir de 60 ans tout en conservant à peu près le même salaire. L’employeur paye pour le temps travaillé, par exemple un trois-cinquième, et la caisse de retraite complète. Autre possibilité pour arrêter plus tôt : négocier avec son employeur un rachat de trimestres. Une solution qui peut lui permettre d’économiser sur le versement d'un salaire pendant plusieurs années.

En bref

En entretien de recrutement, mieux vaut ne pas avoir d’accent. Les accents extra-européens et même régionaux sont de nature à dissuader un recruteur, assure le site d’emploi Qapa. Pire, il y l’argot et le langage de banlieue. Ils sont rédhibitoires dans un processus de recrutement. Quand à l’habillement, c’est la combinaison jean-chemise qui marque le plus de points.