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C'est mon boulot. De plus en plus de femmes dirigeantes d'entreprises

Si les hommes chefs d'entreprises sont parfois connus, les femmes à la tête de grandes entreprises sont toujours rares. C'est en train de changer.

Article rédigé par franceinfo, Philippe Duport
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Le prix des femmes d'influence 2015 : Sophie de Menthon, présidente d'ETHIC, Valérie Pecresse, ancienne ministre, présidente de la région Ile-de-France, Martine Vassal, présidente du conseil départemental des Bouches-du-Rhône, et Samia Ghali, sénatrice des Bouches-du-Rhône (MAXPPP)

Lundi 5 décembre seront remis les prix de la Femme d'influence. Si certains entrepreneurs sont connus du grand public, les femmes à la tête de grandes entreprises sont toujours rares. Mais c'est en train de changer, notamment grâce à la nouvelle économie.

Anne Lauvergeon, Christine Lagarde, Laurence Parizot... Ce sont toujours les mêmes noms qui reviennent quand on cherche à citer les femmes qui réussissent dans le monde de l'entreprise. Pourtant, c'est en train de changer. Dans les entreprises de la nouvelle économie, en effet, dans le monde de l'internet et de l'innovation, une nouvelle génération de femmes trentenaires apparait. On ne connait pas encore les Fanny Péchiodat, fondatrice de My Little Paris, Céline Lazortes, la créatrice de Leetchi, ou Alice Zagury, de The Family, mais ce sont des noms qui montent, des réussites entrepreneuriales. Ce sont toutes des créatrices d'entreprise, pas des femmes qui ont gravi les échelons avant de prendre la tête.

Trop peu de femmes dans les conseils d'administration

Pourtant, on trouve toujours assez peu de femmes parmi les créateurs d'entreprise. Seulement 30% des créateurs d'entreprise sont des femmes. Ça nous met dans le milieu du classement en Europe, mais très loin derrière les Etats-Unis, où une entreprise sur deux est créée par une femme. Dans les conseils d'administration des entreprises de plus de 500 salariés, on ne compte encore que 16% de femmes. Mais il y a des exceptions. Chez Engie, la proportion est de 60%. Chez Gecina 50%. Chez Orange 36%. Sauf pour les entreprises du CAC40, qui sont globalement dans les clous, on reste donc encore loin sous la barre des 40% qui est le seuil fixé par la loi. Il doit être respecté dès le 1er janvier prochain, sous peine de sanctions.

De plus en plus de femmes à la tête d'entreprises familiales

On trouve aussi de plus en plus de femmes à la tête d'entreprises familiales. C'est une tendance repérée par Patricia Chapelotte, la présidente de Génération Femmes d'influence : les femmes reprennent de plus en plus des affaires familiales. Ce sont des femmes qui dirigent Remy Martin ou les cuisines Schmidt, par exemple. On les trouve de plus en plus souvent à la tête d'entreprises de taille intermédiaire, et dans les secteurs des services, de la santé et du commerce.

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