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C'est mon boulot. De la pharmacie au vin

Tout l'été dans "C'est mon boulot" on s'intéresse à ceux qui ont changé de métier, changé de vie. Lundi, Valérie Houvertus, qui a créé sa petite entreprise dans le domaine qui la passionne depuis toujours : le vin.

Article rédigé par franceinfo, Philippe Duport
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Des personnes goûtent différents vins. (GEORGES GOBET / AFP)

Le vin, une passion qui remonte à ses 15 ans, quand son grand père bourguignon lui faisait goûter aux meilleurs crus. Dès ses vingt ans, Valérie Houvertus fréquente les clubs de sommeliers. Puis elle entre dans le monde de l'entreprise. La pharmacie, l'imprimerie. Toujours des postes tournés vers le client. Cela lui servira pour sa deuxième vie et c'est à 46 ans qu'elle se dit : "Je ne peux pas me réveiller à l'âge de 70 ans et ne pas avoir essayé. c'est aussi simple que ça." Oui mais quoi ? Commerciale dans un grand domaine ? Dans la communication ou le marketing ? C'est encore flou, pense Valérie Houvertus : " Mon souhait, c'était vraiment travailler dans le vin et très honnètement, le jour où j'ai quitté l'entreprise dans laquelle j'étais, je savais pas quoi précisément."

Formation

Un choix s'impose : être à son compte avec une idée simple : "Ce sont en fait des ateliers de dégustation en mode ludique. Cela s'adresse à la fois aux particuliers et aux entreprises [...] je fais tout déguster à l'aveugle." Quelque chose qui lui correspond bien, elle qui aime embarquer les autres dans sa passion. Mais pour cela, Valérie a dû se former, à l'école du vin. Pour passer un diplôme anglais, le "wine spirit and education trust", dont elle passera le niveau 2 et 3. Moins de 2 000 euros investis en tout.

Valérie Houvertus vise le marché des particuliers, les formats courts autour de plusieurs vins dégustés à l'aveugle, et de quoi grignoter, mais surtout celui des entreprises. Grâce à son sens du client, aux codes de l'entreprise qu'elle maîtrise parfaitement, grâce aussi à son réseau, un développement qui commence à porter ses fruits.Valérie est très optimiste sur la suite. Pour elle, le marché "est énorme". Un seul regret : ne pas s'être lancée plus tôt : "C'est un vrai bonheur, c'est un vrai kif de se dire que l'on vit sa passion. c'est un truc de fou."

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