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Au bureau aussi, on se fait des cadeaux

Depuis quelques années arrive dans les entreprises la mode du "secret santa". Règles du jeu. 

Article rédigé par franceinfo, Philippe Duport
Radio France
Publié
Temps de lecture : 3 min
Un cadeau empaqueté pour Noël. (MAXPPP)

Pour Noël, se faire des cadeaux au bureau, c'est chic. Le "secret santa", c'est une mode qui nous vient des Etats-Unis et qui, franchement, est sympa comme tout. Ça se pratique entre amis. Le "secret santa" fait une percée dans les entreprises. Un peu comme la journée du pull moche : on fixe d'abord un budget maximum pour chaque cadeau. Par exemple cinq euros. Cela doit être très faible, pour que ce soit drôle. Deux règles possibles : soit quelques jours avant la remise des cadeaux, on organise un tirage au sort. Chacun sait, secrètement, à qui il va devoir faire un cadeau. Le jour J, les cadeaux sont placés sur une table, par exemple, chacun portant le nom de celui à qui il est destiné. Celui qui a fait le cadeau n'a pas à se dévoiler, c'est même plutôt ça qui fait tout le charme. Deuxième règle, plus simple : chacun achète un cadeau avec un budget maximum. Quelqu'un en pioche un et l'attribue à un autre, dont le nom aura été tiré au sort. Effet brise-glace garanti.

Quelques idées de cadeaux 

Une idée écolo : une gourde en inox pour remplacer la bouteille en plastique. Pour la santé et pour l'environnement, c'est le mieux. Un mug sympa, bien sûr, pour remplacer les gobelets de la machine à café, moins de cinq euros. Un kendama, un bilboquet japonais, on peut faire des figures, et ça fait moins de bruit que le baby-foot. Une bougie parfumée, bien sûr. Un mini cactus pour verdir son bureau. Pour cinq euros, on a le choix. Une petite boule nettoyante pour l'écran d'ordinateur. 4,95 euros. Ou encore des Post-it en forme de tranches de salami. Un peu plus cher, 11 euros.


Il y a toujours les livres, qui peuvent être des occasions de faire passer des messages. Le J'arrête de râler au boulot, 21 jours pour être heureux au travail, d'Emmanuelle Nave et Christine Lewicki, aux éditions Eyrolles. Les 100 expressions à éviter au bureau et ailleurs, de Quentin Périnel aux éditions du Figaro ou le plus sérieux et terriblement d'actualité Et si les salariés se révoltaient, de Patrick Artus aux éditions Fayard qui parle de ces salariés qui ont du mal à joindre les deux bouts alors que les profits des entreprises s'envolent. 

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