Les cueillettes Chapeau de paille sont en pleine saison : le circuit le plus court du producteur au mangeur
Voilà un groupement d’agriculteurs peu banal. Ils sont 35 chefs d’exploitation, qui emploient au total près de 250 personnes, le plus souvent en périphérie des grandes métropoles : Paris, Lille, Lyon, Strasbourg, Tours, Rennes, etc. Ils se sont regroupés sous la bannette cueillette Chapeau de paille, avec un site Internet commun.
L’aventure dure depuis 40 ans. Estelle Tillement en est la porte-parole : "On produit une soixantaine de fruits, légumes et fleurs, les clients viennent sur nos fermes et prennent une brouette pour aller cueillir eux-mêmes ce dont ils ont besoin. On leur fournit les emballages, sauf s'ils viennent avec leur contenant. C'est comme un petit marché, mais de la fourche à la fourchette."
Une vente gagnant-gagnant
Les cueillettes courent d’avril à novembre. Il suffit de se rendre chez l’un des 35 paysans affiliés. La vente s’effectue en direct, en circuit ultracourt, sans intermédiaire. Une vente gagnant-gagnant, pour le producteur qui évite les frais de transport et la gestion de stockage, et pour le client qui achète des produits d’une absolue fraîcheur au juste prix.
La démarche se veut aussi militante, par exemple pour Patricia Godin, maraîchère dans le Nord, près de Cambrai : "Moi j'ai vraiment une volonté de transmission de notre savoir d'agriculteur. Nous sommes des paysans, je cherchais un contact direct avec les gens, c'est très enrichissant et très valorisant."
Et puis les Cueillettes chapeau de paille s’ouvrent régulièrement aux écoles, dans chaque région, avec une ambition pédagogique pour faire découvrir aux enfants la nature, la manière dont poussent les fruits et légumes qu’ils retrouvent dans leur assiette, et pour en faire des mangeurs davantage que des consommateurs.
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