Chute, choc au rugby ou au foot : attention aux commotions cérébrales !
Ne passez pas à côté d’une commotion cérébrale ! Géraldine Zamansky, journaliste au magazine de la Santé sur France 5 est chaque samedi sur franceinfo. Elle nous rappelle quelques bons réflexes à adopter pour éviter des séquelles, plus ou moins graves, après un choc sur la tête.
Pourquoi certains enfants se remettent moins bien d’un choc à la tête que d’autres ? C’est pour le savoir qu’une bourse de 10 000 dollars vient d’être accordée à des chercheurs américains. Car ces "commotions cérébrales" en terme médical, peuvent toucher de jeunes joueurs de foot par exemple.
franceinfo : Qu’est-ce qui peut provoquer une commotion cérébrale et quels sont alors les bons réflexes à adopter ?
Géraldine Zamanksy : Une commotion cérébrale, c’est la conséquence d’un choc subi par le cerveau. Cela peut m’arriver si je tombe la tête la première, si j’ai un accident de voiture ou, beaucoup moins probable pour moi et plus probable pour les joueurs de foot : s’ils font une tête en cours de match.
Les symptômes peuvent apparaître tout de suite. Le plus spectaculaire, c’est la perte de connaissance pendant quelques secondes. Il peut aussi y avoir des vomissements, une perte d’équilibre, un mal de tête. Si c’est intense, évidemment, il faut un contrôle médical. Mais parfois, c’est plus léger. Je vais juste me sentir un peu sonnée de façon passagère et "je repars".
Et ça, c’est une grave erreur, surtout si vous, ou plutôt le joueur de foot, repart immédiatement sur le terrain ?
Exactement, foot mais aussi rugby, judo, ou après une chute à vélo ! Il faut arrêter tout de suite. Et après, surveiller l’apparition de problèmes de concentration, de sommeil, une fatigue anormale. Ces signes traduisent que le cerveau a été secoué, et que son fonctionnement est perturbé.
Il ne faut pas hésiter à consulter son médecin. Il vous conseillera sans doute d’abord du repos. Et puis, ensuite, de reprendre l’effort en douceur, en s’arrêtant en cas de mal de tête... Et surtout éviter les nouveaux chocs.
Car si ces chocs se répètent rapidement, les séquelles peuvent être importantes ?
De graves atteintes neurologiques ont d’abord été identifiées pour les boxeurs. Mais on sait désormais qu’ils ne sont pas les seuls à être en danger. D’où l’enveloppe reçue par ces chercheurs américains pour comprendre la fragilité des enfants face aux commotions cérébrales !
Il faut dire qu’elles sont assez "vicieuses" : on ne peut pas les identifier en passant un scanner ou une IRM classique. Le cerveau est un peu sonné mais sans "blessure" apparente. Le diagnostic dépend donc vraiment de nous, et de nos proches, pour reconnaître un des nombreux signes possibles du choc reçu !
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