C'est ma santé. La vaccination des adolescents
La vaccination des adolescents, c'est tout récent et ça fonctionne ! Jean-Paul Hamon, médecin généraliste qui travaille dans un grand centre de vaccination de la région parisienne le confirme.
Depuis le 15 juin, la vaccination est ouverte à tous les adolescents et on a vu qu'ils répondaient présent puisqu'en une semaine, 365 000 jeunes âgés de 12 à 17 ans sont venus se faire vacciner.
franceinfo : Est-ce que c'est ce que vous avez observé Jean-Paul Hamon, dans le centre de vaccination où vous êtes à Clamart ?
Jean-Paul Hamon : Alors oui, j'ai vacciné mercredi dernier et j'ai trouvé qu'il y avait pas mal d'enfants qui venaient, qui étaient d'ailleurs accompagnés de leurs parents. Maintenant, ça va être plus facile parce qu'il semble qu'ils ont simplement besoin d'une attestation signée par les parents. 365 000 adolescents vaccinés, c'est bien, mais il nous en reste quand même un peu plus de 4,5 millions à vacciner. C'est capital qu'on puisse le faire.
Alors on a très peu de recul, à peine un an, puisque ce vaccin est tout nouveau. Est-ce que vous pensez que c'est très prudent de vacciner de très jeunes personnes ?
Les inquiétudes sont réelles. C'est un vaccin récent qui existe depuis moins d'un an. Mais les généticiens ont été particulièrement rassurants en disant que le capital génétique n'était pas atteint, que l'ARN messager était quelque chose d'extrêmement fragile, qu'il ne pouvait absolument pas rentrer et influer sur le capital génétique. Donc, là-dessus, on peut être complètement rassuré.
On a vu qu'en ce moment, la vaccination connaissait un petit ralentissement. En tout cas, une baisse réelle de prises de rendez-vous pour des premières injections, et dans le même temps, il y a un petit boom de cette vaccination des adolescents. Est-ce que ce ne sont pas eux qui sauvent un peu cette campagne en ce moment ?
Oui, évidemment, parce que les ados sont motivés. Il y a de multiples motifs. Il y en a qui veulent faire la fête, faire la fête en toute tranquillité cet été. Pouvoir aller dans des festivals et dans les spectacles. Et puis, il y en a aussi qui veulent avoir une année scolaire normale, ne pas continuer le téléenseignement. On a vu les dégâts que cela a produit sur leur scolarité et sur le moral des jeunes, donc ils ont de multiples motivations et c'est une bonne chose.
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