C'est ma planète. "Blue" : un parcours sur la planète bleue !
A l'occasion de la sortie du film "Blue", Disneynature nous invite à découvrir les beautés du monde sous-marin. Un parcours initiatique pour donner envie de protéger la biodiversité.
Dans le film Blue, qui sort mercredi 28 mars,Disneynature nous invite à découvrir les beautés du monde sous-marin.
Si vous êtes adeptes des documentaires animaliers, le cinéma c'est mieux pour en prendre plein les yeux. D'autant qu'une salle obscure permet de se sentir descendre doucement mais sûrement dans les profondeurs de notre océan. Blue est un documentaire animalier plus moderne que l'émission de télé des années 80 "Histoires naturelles", dont le héros est un jeune dauphin du nom de Blue, qui entraîné par sa bande va suivre un petit parcours initiatique pour apprendre à chasser.
Au cours de son aventure, Blue va rencontrer les autres espèces qui peuplent les fonds marins comme la squille multicolore, une crevette aux allures de clown mais qui se révèle une chasseuse très efficace et qui peut donner un violent coup de pince. Lancés à 120 km/h, ses coups peuvent éclater la carapace des coquillages qui passent à sa portée. Parmi les autres personnages du film, il y a les baleines à bosse, les requins, les orques mais surtout les récifs coralliens.
Des conditions de tournage difficiles
Filmer des espèces sauvages prend toujours des mois avant d'avoir une scène clée. C'est aussi une question de chance. Avec une difficulté suplémentaire dans l'océan puisque les plongeurs qui filment ne peuvent pas rester indéfiniment sous l'eau sans remonter à la surface. Il faut donc faire plusieurs plongées avant d'avoir une scène intéressante, d'autant qu'en deux coups de queue leur héros Blue le dauphin pouvait décider de leur fausser compagnie.
Entre la préparation et le tournage, le projet a pris plus de deux ans, réalisé dans une dizaine de pays, des États-Unis à Tahiti en passant par le Mozambique. Il a fallu attendre quatre mois avant de pouvoir tourner une scène comme celle du combat des baleines qui dure quatre minutes, dans un documentaire d'1h20.
Pas de focus sur la pollution
Même si le commentaire du film assuré par Cécile de France évoque rapidement la surpêche et le changement climatique, il n'est pas question de déprimer le jeune public à qui est destiné principalement le film. Le fondateur de Disneynature l'assume. Pour lui il faut créer "une expérience de divertissement, d'émerveillement, tout ne peut pas être noir". La production prend le pari que le public va tomber amoureux de la nature et donc il aura envie de la protéger.
Disneynature et les cinémas CGR reverseront un euro sur chaque place pour Blue, la première semaine de sa sortie, à l'expédition Tara qui étudie les coraux de par le monde. Parce que pour protéger quelque chose, il faut déjà apprendre à le connaître. Les scientifiques estiment que nous connaissons à peine 20% des espèces marines, alors que nous vivons pourtant sur la planète bleue.
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