Si dans certainspays le folklore Pascal de plus ou moins bon gout consiste à verser des seauxd'eau sur les jolies demoiselles comme cela se fait en Hongrie, (ce quis'apparente à ce qu'on appelle chez nous les concours de tee-shirts mouillés) ;ou encore à acheter des poussins vivants entièrement colorés en jaune, bleu,vert ou violet comme c'est la coutume au Maroc; mais aussi à sauter oumarcher sur un feu de bois en essayant de ne pas se bruler comme c'est latradition en Géorgie ; et pourquoi pas déguster un steak d'iguane pas tropcuit et accompagné de mais grillé comme c'est l'usage au Nicaragua...en France etmis à part l'incontournable agneau pascal, la star gourmande des fêtes dePâques est encore et toujours le chocolat.L'an dernier à lamême époque, les Français en ont consommé 12 500 tonnes, ce qui fait de Pâquesla deuxième période faste pour les chocolatiers juste après Noel. Nul nesaurait s'en plaindre puisque les médecins affirment qu'en dose raisonnable, le chocolat, surtout le noir, est bonpour le moral par ses vertus anxiolytiques, bon pour les artères, les maladiescardiovasculaires, le diabète, l'hypertension et le taux de cholestérol. Avectout ca, on aurait presque envie de payer ses tablettes avec sa carte vitale.D'autant que lessociologues présentent le chocolat comme un luxe abordable, une "valeurrefuge" et en ces temps difficile comme un remède anti-crise. Al'exception bien entendu des crises de foie. De foie avec un "e" car la foichrétienne, pour sa part, s'accommode très bien du cacao.