D'abord que malgré l'enjeu quasi dramatique pour lui - aumoins en terme de communication - le président Hollande ne passe pas tout sontemps à préparer son intervention télévisée de demain soir à la télé puisqu'ilétait dans les tribunes. Hélas pour lui, et pour les supporters, c'est encorel'image d'une France qui perd qui lui a sauté au visage. Qui perd le match 1 à 0, qui perd toutes ses occasions de but (et il y en a eu), et qui perd lapremière place de son groupe qualificatif en coupe du monde.Ensuite que même vieillissante, l'Espagne est toujours l'unedes meilleures, sinon la meilleure équipe du monde, quadrillant l'espace à la façonde l'invincible armada et plantant ses accélérations comme un matador planteses banderilles.On a encore appris qu'on s'ennuie quand même moins avec lesBleus de Deschamps qu'avec ceux de Domenech et qu'à la différence de leurscousins les rugbymen en ce moment, ils "mouillent le maillot" etvendent chèrement leur peau.Enfin on aura appris à quoi sert Karim Benzema. Strictementà rien. Face aux Espagnols qu'il connaît par cœur, la super star du Real Madrida réussi une jolie passe mais n'a pas cadré un seul tir au but ne participantque par intermittence à la construction du jeu avant d'être sorti du terrain àla 82e minute sous les sifflets du public, arborant le même regard expressifet pétillant que son illustre prédécesseur le regretté et regrettable Anelka.Benzema est donc devenu une sorte d'intermittent duspectacle qui n'a plus marqué en équipe de France depuis 12 matchs et plus de1.000 minutes ce qui est un comble pour un supposé tireur d'élite.Vu les services qu'il rend en ce moment à la communautéfootballistique, on ne peut même plus lui reprocher de ne pas chanter laMarseillaise. Il ne la mérite pas.