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La franchouillardise

A première vue, regarder la télé le week-end en charentaises est toujours un plaisir grâce à la franchouillardise omniprésente en sport comme l'est la démagogie en politique.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Franceinfo (Franceinfo)

Médaille d'or de cette franchouillardise, le directeur technique national du ski français accusant le responsable du tracé de la seconde manche du slalom olympique de Sotchi, le Serbe Ante Kostelic, "d'avoir fait une piste de vicieux et de nous avoir bien baisés ". Voilà qui expliquerait pourquoi les slalomeurs français sont tombés, les autres et ceux qui sont montés sur le podium étant au choix des miraculés ou des complices d'un complot anti-Français. Etre mauvais perdant est un truc bien de chez nous.

Médaille d'argent pour le patron du rugby français qui au soir de la déroute devant le Pays de Galles fait porter le chapeau au N° 9 Jean-Marc Doussain, catastrophique il est vrai. Mais quand son boss Philippe St André dit qu'il n'avait pas la fraicheur physique nécessaire, on se demande pourquoi il ne l'a pas vu aux entrainements qui sont faits pour ça et on soupçonne un règlement de comptes avec l'entraîneur de Toulouse Guy Novès qui malgré les consignes avait fait jouer Doussain le week-end d'avant en Top 14.

Enfin médaille de bronze pour le commentateur en chef des JO sur France Télévisions qui se permet d'humilier sur l'antenne et en direct l'un de ses journalistes coupable de parler de "snowboard" et non de ésurf des neiges". On reste pantois devant tant d'arrogance et de suffisance. Mais il est vrai que notre pourfendeur du franglais dont je tairai le nom par charité est à la franchouillardise ce que Mozart était à la musique sacrée. Inégalable.

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