Au secours, les barbus sont partout !
Sur les affiches de
pub ou les photos people, presque tous les beaux gosses de service et quasiment
tous les quadras ou quinquas qui veulent faire oublier leur calvitie naissante
se laissent pousser le bouc. Pas trop, pas jusqu'à ressembler à une réclame
pour boite de sardines, mais juste ce qu'il faut pour donner l'illusion du bad
boy ténébreux. Et ca touche même la politique avec à gauche par exemple le
nouveau patron du PS, Harlem Désir et à droite, incroyable mais vrai, à découvrir
d'urgence à la une du Point un cliché très inattendu mais, faut reconnaître,
plutôt réussi, de l'ancien président Nicolas Sarkozy, souriant et ...barbu. S'il
s'y met lui aussi, c'est donc une tendance lourde.
Tellement lourde
d'ailleurs que pour la première fois de leur histoire, la plupart des
fabricants commercialisent des rasoirs qui ne rasent pas. A l'image du géant
américain Gillette qui lance sur le marché un nouvel engin tenant à la fois du
rasoir multi-lame, de la tondeuse et du coupe-chou. Et qui permettra à chacun
de choisir et d'entretenir son look "trois, quatre ou cinq jours ."
Ca s'appelle
caresser le marché dans le sens du poil. Depuis quatre ans, le rasage est en
crise. Rien qu'en France, le business du rasage a perdu l'an dernier 600 000
clients. Et le Français moyen ne se rase plus que quatre fois par semaine au
lieu de cinq.
Qu'on se le dise, un
homme glabre ou rasé de frais ne doit plus être considéré comme soigné ou bien
élevé. Au mieux c'est un has been. Au pire un ringard.
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