Cet article date de plus de douze ans.

Les polars de nos libraires

Les coups de cœurs de Valérie Expert et les libraires Gérard Collard, à Saint-Maur, et Jean-Paul Collet, propriétaire de La Boucherie à Paris.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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Hotel Adlon , de Philip Kerr . La Trilogie Berlinoise continue...

Résumé :

Dans ce sixième épisode, retour aux sources. 
Berlin, 1934 : le monde
est aveugle. Mais Bernie Gunther, lui, ne l’est pas. Après avoir quitté
la police de plus en plus nazifiée, il est chargé de la sécurité des
résidents du célèbre hôtel Adlon. Le dirigeant d’une entreprise de
construction est retrouvé assassiné dans sa chambre. Quelque temps plus
tard, on repêche le cadavre d’un jeune boxeur juif. Y aurait-il un lien
entre ces deux meurtres ? Dans le même temps, Bernie fait la
connaissance de deux résidents de l’hôtel : une talentueuse et
ravissante journaliste qui milite pour que les États-Unis boycottent les
Jeux olympiques de 1936, et un gangster américain proche de la mafia de
Chicago, bien décidé à s’enrichir grâce aux J.O. Sur fond de montée de
la discrimination à l’égard des juifs, Bernie découvre un réseau de
sociétés écrans, destinées à détourner les sommes pharaoniques que les
nazis sont prêts à dépenser pour exhiber le nouveau visage de
l’Allemagne grâce à la construction du stade prévu pour accueillir les
J.O. La lumière sur cette affaire ne se fera que vingt ans plus tard,
dans le Cuba prérévolutionnaire.

 

Juste une ombre , de Karine Giebel

Résumé :

Tu te croyais forte. Invincible. Installée sur ton piédestal,
tu imaginais pouvoir régenter le monde.

Tu manipules? Tu deviendras une proie.

Tu domines? Tu deviendras une esclave.

Tu mènes une vie normale, banale, plutôt enviable. Tu as su t’imposer
dans
ce monde, y trouver ta place.

Et puis un jour…

Un jour, tu te retournes et tu vois une ombre derrière toi.

À partir de ce jour-là, elle te poursuit. Sans relâche.

Juste une ombre.

Sans visage, sans nom, sans mobile déclaré.

On te suit dans la rue, on ouvre ton courrier, on ferme tes fenêtres.

On t’observe jusque dans les moments les plus intimes.

Les flics te conseillent d’aller consulter un psychiatre. Tes amis
s’écartent de toi.

Personne ne te comprend, personne ne peut t’aider. Tu es seule.

Et l’ombre est toujours là. Dans ta vie, dans ton dos.

Ou seulement dans ta tête ?

Le temps que tu comprennes, il sera peut-être trop tard…

Tu commandes? Apprends l’obéissance.

Tu méprises? Apprends le respect.

Tu veux vivre? Meurs en silence...

 

Melpomène se parfume à l'héliotrope , de Michel Augeard

Résumé :

**Ici, Londres

Le quotidien
de la Résistance au fil des messages personnels**

L'oreille
collée à leur poste de TSF, les Français ont, tout au long de la Seconde
Guerre mondiale, bravé le diktat allemand pour suivre avec avidité les
messages de Radio-Londres. Bien peu, cependant, étaient en mesure de
décrypter les phrases mystérieuses annoncées par le rituel « Veuillez
écouter d'abord quelques messages personnels
». Seuls les membres des
services secrets ou de la Résistance savaient que chacune était porteuse
d'une opération spécifique. Identification des agents de la France
Libre, parachutage d'hommes ou d'armement, « pick up » de personnalités,
actions de sabotage ? Du printemps de 1941 à la fin de l'automne 1944,
près de 50 000 messages personnels passèrent ainsi sur les ondes de la
BBC. Emprunté à Verlaine, « Les sanglots longs des violons de l'automne
», l'un de ceux qui annonçaient le déclenchement des opérations du
débarquement, est resté le plus célèbre. Les centaines de messages
retrouvés et patiemment rassemblés par Michel Augeard éclairent de façon
inédite le quotidien dramatique et exaltant de la Résistance. Ils
ressuscitent des événements parfois oubliés, des icônes de la France
combattante comme Pierre Brossolette, Marie-Madeleine Fourcade, le
colonel Rémy ou Jean Moulin. Ils évoquent des personnalités aussi
diverses que François Mitterrand, le général de Lattre, René Char, Yves
Rocard, Jean Nohain ou Jean Gabin et révèlent le rôle capital joué par
les Polonais du réseau F2, les corps francs de la Montagne Noire ou la «
plastiqueuse à bicyclette ».

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