Cet article date de plus de six ans.

Propos de Laurent Wauquiez : "Cela met à jour qui il est, dans la brutalité qui est la sienne", selon Aurore Bergé

La députée LREM Aurore Bergé a notamment réagi, samedi sur franceinfo, aux propos de Laurent Wauquiez sur l'élection présidentielle de l'année dernière. Selon lui, Emmanuel Macron "a organisé" la victoire de François Fillon à la primaire de la droite puis sa "démolition" lors de la campagne électorale.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Aurore Bergé, députée LREM des Yvelines et porte-parole du groupe LREM à l'Assemblée nationale, le 17 février 2018. (RADIO FRANCE / FRANCEINFO)

"La brutalité de Laurent Wauquiez" n'étonne "pas vraiment" la députée La République en marche Aurore Bergé, amené à réagir, samedi 17 février pour franceinfo, sur les propos du président des Républicains à l'École de management de Lyon (Rhône). Ce dernier a notamment évoqué une "cellule de démolition" de François Fillon mise en place, selon lui, par Emmanuel Macron pendant la dernière campagne présidentielle.

"On n'a pas fait d'entreprise de démolition. On a juste fait campagne", a répondu Aurore Bergé. Pour celle qui est aussi porte-parole du groupe LREM à l'Assemblée nationale, "ce n'est pas neuf, mais cela met à jour qui est Laurent Wauquiez, dans la brutalité qui est la sienne, et dans la manipulation de l'opinion". Selon Aurore Bergé, Laurent Wauquiez "le fait régulièrement. On sait qu'il tient des propos puis juste après il dit qu'il ne les a pas tenus, ou il a menti sur un certain nombre de choses. Cela met à jour pour le grand public qui il est, et ses procédés", a-t-elle estimé.

Si on veut que la parole des femmes soit libérée et écoutée, il faut que la justice soit respectée

Aurore Bergé

à franceinfo

Aurore Bergé a également été amené à réagir sur le cas de Gérald Darmanin. Alors que l'enquête pour viol visant le ministre de l'Action et des Comptes publics a été classée sans suite, l'enquête pour abus de faiblesse le concernant se poursuit. "Non, un ministre ne démissionne pas parce qu'il est visé par une plainte. Une plainte n'est pas une mise en examen et une mise en examen n'est pas non plus une reconnaissance de culpabilité. Il faut être très précautionneux", a déclaré Aurore Bergé.

Cependant Aurore Bergé a expliqué que l'"on est sur le fil. Si on ne veut pas que ce mouvement qui s'est passé, qui est extrêmement salutaire, derrière dérape, ou que cela revienne contre les femmes en boomerang, en décrédibilisant à tout jamais la parole de celles qui auront osé dénoncer, osé porter plainte, alors il faut faire extrêmement attention".

"On ne doit pas passer d'une présomption d'innocence à une présomption de culpabilité", a prévenu Aurore Bergé.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.