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Vidéo "C'est du Cahuzac puissance 10" : enregistré à son insu, Wauquiez prédit que Darmanin "va tomber"

L'émission "Quotidien" de TMC a diffusé, vendredi 16 février, un document présenté comme un enregistrement de Laurent Wauquiez dans une école de commerce.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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Laurent Wauquiez sur le plateau de TF1, le 11 décembre 2017, à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine). (LIONEL BONAVENTURE / AFP)

Laurent Wauquiez a-t-il été piégé par l'un de ses étudiants ? L'émission de TMC "Quotidien" a diffusé, vendredi 16 février, un document sonore présenté comme un enregistrement d'un cours du président des Républicains à l'EM Lyon Business School. Les paroles de Laurent Wauquiez y auraient été enregistrées, jeudi, à son insu.

Dans les extraits sélectionnés et montés par "Quotidien", on entend notamment le chef de file de la droite commenter la plainte pour viol visant le ministre Gérald Darmanin. "C'est du Cahuzac puissance 10", assure-t-il, estimant que "le type sait très bien ce qu'il a fait, il sait très bien ce qui va arriver".

Vous penserez à moi dans les semaines qui viennent, mais, lui, je ne lui promets pas un grand destin, parce que ça va faire très mal et ça va devenir l'incarnation de ce qu'a été Cahuzac.

Laurent Wauquiez

à l'EM Lyon

Le patron des Républicains ajoute que "ça n'est que le début" des ennuis pour Gérald Darmanin, également visé par une plainte pour abus de faiblesse.

La chute de Fillon "téléguidée" par Macron

Laurent Wauquiez revient également sur l'élection présidentielle de l'année dernière. Selon lui, Emmanuel Macron "a organisé" la victoire de François Fillon à la primaire de la droite puis sa "démolition" lors de la campagne électorale. "Je n'ai aucun doute que le machin a été totalement téléguidé", affirme le président de la région Auvergne Rhône-Alpes.

Par ailleurs, évoquant le dossier de la sécurité en France, Laurent Wauquiez tient des propos alarmistes. "Je ne suis pas un adepte de la thèse du complot mais je pense qu'il est assez vraisemblable que, dans les trois à quatre ans, ça va péter très très mal et très très dur", avance-t-il.

Le président des Républicains assure aussi que Nicolas Sarkozy, lorsqu'il était président, mettait les téléphones des ministres "sur écoute" au début des Conseils des ministres "pour pomper tous les mails, tous les textos, et vérifier ce que chacun de ses ministres disait".

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