Présidentielle 2017 : Emmanuel Macron prendra sa décision "entre maintenant et début janvier" selon le numéro 2 de En Marche!
Emmanuel Macron doit décider s'il participera à la prochaine élection présidentielle "entre maintenant et début janvier" a annoncé Richard Ferrand, le secrétaire général du mouvement En Marche!. Le député socialiste du Finistère était l'invité politique de franceinfo samedi.
Emmanuel Macron décidera "entre maintenant et fin décembre, voire début janvier" s'il se présente à l'élection présidentielle de 2017, selon Richard Ferrand, secrétaire général du mouvement En Marche!. Invité de franceinfo samedi 5 novembre, le député socialiste du Finistère a par ailleurs réaffirmé que l'ancien ministre de l'économie ne participerait pas aux primaires, un "système nocif".
La primaire socialiste sans Emmanuel Macron
"J'ai toujours été opposé à ce système de primaires, qui consiste à faire à l'envers ce qu'on devrait faire à l'endroit", a déclaré Richard Ferrand. "On voit des candidats qui veulent conquérir un cœur de cible pour gagner la primaire, ensuite on se recentre pour ratisser plus large. Et une fois qu'on est élu, on demande à la cour des comptes ou à la commission européenne d'expliquer pourquoi on ne pourra pas faire ce qu'on a promis."
Les primaires sont "un système nocif", juge R. Ferrand, secrétaire général de "En Marche" #8h30Politique pic.twitter.com/0oG0PsI3ag
— franceinfo (@franceinfo) November 5, 2016
Pour Richard Ferrand, il n'y a "aucun doute" sur le fait qu'Emmanuel Macron ne participera pas aux primaires.
Pas d'intérêt à changer la légitime défense des policiers
Interrogé sur les propositions d'Emmanuel Macron face au malaise des policiers, Richard Ferrand a déclaré "ne pas voir l'intérêt de changer les règles de la légitime défense" pour les policiers, comme le réclame Nicolas Sarkozy.
#8h30Politique R. Ferrand, délégué de "En Marche", ne voit pas "l’intérêt de changer" les règles de légitime défense pic.twitter.com/pFV0RzT6tq
— franceinfo (@franceinfo) 5 novembre 2016
Le député PS du Finistère en a profité pour adresser un tacle à l'ancien chef de l'État. "Quand j'entends monsieur Sarkozy, j'ai l'impression d'entendre Charles Pasqua. 'Il faut terroriser les terroristes', 'il faut que la peur change de camp'... Ce sont des rodomontades qui ne servent qu'à faire croire qu'on ferait mieux face à une situation. Aujourd'hui, il faut d'abord soutenir les forces de l'ordre."
Emmanuel Macron se dit favorable au retour de la police de proximité créée par Jean-Pierre Chevènement, et à "ce qu'on puisse renouer avec le renseignement territorial", a rappelé Richard Ferrand.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.