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Vidéo Législatives : "Il faut pouvoir terminer" les négociations à gauche "en fin de semaine ou ce week-end", affirme Julien Bayou

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Article rédigé par franceinfo
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Le patron des écologistes s'est dit favorable à une "coalition" mais a tracé ses lignes rouges : l'Europe et le nucléaire.

"Il faut pouvoir terminer" les négociations à gauche en vue d'un accord aux législatives "en fin de semaine ou ce week-end", a affirmé le secrétaire national d'Europe Ecologie - Les Verts, Julien Bayou, mercredi 27 avril sur franceinfo. Cette fenêtre de tir a été confirmée à franceinfo par un cadre de La France insoumise, qui a évoqué une fin des négociations "entre samedi et lundi". "La dernière offre que nous faisons" à LFI, "c'est aux alentours de 15 à 20% sur 165 circonscriptions" gagnables, a détaillé le dirigeant écologiste. À ce stade, le parti de Jean-Luc Mélenchon n'a pas accepté.

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Les discussions entre EELV et LFI portent aussi "sur le projet", a-t-il souligné. Ensemble, ils ont "balayé quelques points". Pour les écologistes, les négociations ne doivent pas tendre vers "le plus petit dénominateur commun", car ils ne veulent pas d'un "filet d'eau tiède". "Quand on dit qu'il faut augmenter les salaires, rétablir les services publics, la règle d'or climatique et agir massivement pour la rénovation thermique, on n’y va pas à moitié", a-t-il pointé.

Deux lignes rouges : l'Europe et le nucléaire

Côté EELV, "on a un point de vigilance absolue sur les conséquences européennes des choix qu'on fait". Pour lui, "il est hors de question d'organiser la sortie de la France de l'Europe, c'est très clair". Les Insoumis n'excluent pas de désobéir aux traités européens, dans le but d'appliquer leur programme, dans l'hypothèse où ils accèderaient au pouvoir. Julien Bayou s'y est lui aussi prononcé favorable, "sur les politiques économiques" mais "pas sur l'Etat de droit".

Autre ligne rouge sur le nucléaire : interrogé sur les divergences avec le Parti communiste sur la question, Julien Bayou a assuré que a ne peut pas être l’option pro-nucléaire qui l’emporte".

"On a des convictions, elles sont à prendre ou à laisser. Si vous me dites 'il faut sortir de l'Europe et reprendre le nucléaire', c'est très simple, ça se fera sans nous."

Julien Bayou

à franceinfo

Des divergences sur la stratégie

"Il y a d'autres sujets, notamment la question de la stratégie" en vue des législatives, a poursuivi Julien Bayou. Ainsi, EELV propose le label "Union populaire écologiste" pour "refléter l'idée d'une coalition". Problème : chez La France insoumise, "on nous dit non, c'est 'Union populaire', a-t-il regretté. Je ne sais pas pourquoi l'Union populaire ne pourrait pas être écologiste."

"Si Jean-Luc Mélenchon choisit de refaire aux législatives la même offre politique qu'à la présidentielle, ça produira le même effet", à savoir "peut-être un bon score, mais ça échouera à peser sur le quinquennat", a-t-il prévenu. Pour lui, "on ne peut pas se permettre cinq ans d'inaction ou d'impuissance, comme l'attitude de LFI en 2017 nous y avait condamnés".

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