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Grèves RATP et SNCF du 5 décembre : "Je souhaite qu'on aille vers une grève générale reconductible", affirme Eric Coquerel

Le député insoumis était l'invité de franceinfo samedi 9 novembre. 

Article rédigé par franceinfo
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Eric Coquerel était l'invité de franceinfo samedi 9 novembre.  (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

Après SUD Rail et l'UNSA Ferroviaire, le syndicat majoritaire CGT Cheminots a appelé vendredi 8 novembre à une grève reconductible et illimitée dès le 5 décembre à la SNCF contre la réforme des retraites. Éric Coquerel, député LFI de Seine-Saint-Denis, a dit, sur franceinfo samedi 9 novembre, souhaiter que les prochaines manifestations évoluent en "grève générale reconductible pour permettre de battre plus vite la réforme du gouvernement".

Le député de Seine-Saint-Denis espère une convergence des luttes. "Je pense que les gens tiennent à leur régime de retraite. La RATP et la SNCF ouvrent la voie, et ce que je souhaite c'est qu'on aille vers une grève générale reconductible. Pour permettre de battre plus vite la réforme du gouvernement." Éric Coquerel balaie d'un revers de la main les qualifications d'"hiver noir" et de "France bloquée" à cause des grèves à la RATP et à la SNCF.

En décembre 95, la France est bloquée. Et les usagers ont soutenu le mouvement à 75% parce qu'ils avaient compris que les gens se battaient pour leurs acquis sociaux, leurs retraites et leur sécurité sociale. Je pense que ce sera la même chose cette fois-ci.

Eric Coquerel

à franceinfo

Les grandes lignes de ce projet de réforme laissent à penser que la future révision législative des régimes de retraite est "mauvaise et casse un des grands acquis sociaux de la France", juge Éric Coquerel. Cette réforme "vise à forcer les gens à travailler plus longtemps alors qu'il y a plus de six millions de chômeurs dans ce pays et qu'il vaudrait mieux partager le temps de travail."

"Il y a plein de raisons de se mobiliser. Et l'arme la plus efficace en dehors des urnes, c'est la grève. J'espère que les salariés feront face à ce gouvernement avec l'arme dont il dispose", a conclu Eric Coquerel. 

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