Tweet polémique sur Pétain, pouvoir d'achat, affaire Éric Coquerel... Le 8h30 franceinfo de Mathilde Panot
La présidente du groupe La France insoumise à l’Assemblée nationale était l'invitée du "8h30 franceinfo", le lundi 18 juillet.
Mathilde Panot, présidente du groupe La France insoumise à l’Assemblée nationale, était l'invitée du 8h30 franceinfo, lundi 18 juillet. Elle répondait aux questions de Lorrain Sénéchal et Neïla Latrous.
Rafle du Vel d'Hiv : "Ce tweet est là pour lancer l'alerte"
Mathilde Panot s'est expliquée sur franceinfo après son tweet sur les 80 ans de la rafle du Vel'd'Hiv, où elle affirmait qu'Emmanuel Macron est "un président qui rend honneur à Pétain". Voulant "clarifier", la députée du Val-de-Marne a déclaré : "S'il y a devoir de mémoire, il y a aussi devoir de vigilance sur les résurgences [de l'antisémitisme]. Ce que j’ai voulu dire avec ce tweet, c’est qu’il y a 89 députés RN à l’Assemblée et qu’il n’est pas admissible comme l’avait dit le président en 2018 de rendre hommage à Pétain", précisant avoir fait ce tweet "pour lancer l'alerte."
Projet de loi sur le pouvoir d'achat : "Ce texte est dangereux"
Alors que débute ce lundi 18 juillet les débats à l'Assemblée sur le pouvoir d'achat, Mathilde Panot a dénoncé sur franceinfo un texte "dangereux". "En réalité, par ce texte, on acte quelque chose qui est une baisse de pouvoir d'achat pour les gens", estime a estimé la présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale. "Ce qui me dérange profondément avec ce texte, c'est qu'il acte le refus d'augmenter les salaires, qu'il acte le refus de piocher dans le trésor privé et préfère piocher dans le trésor public. Bref, il n'est pas structurellement adapté et va continuer notamment à creuser le trou de la Sécurité sociale".
Enquête visant Eric Coquerel : "Pas de mise en retrait"
"Il n'y aura pas de mise en retrait d’Éric Coquerel parce qu'il n'y a aucun élément nouveau", a assuré Mathilde Panot, à propos de l'enquête pour harcèlement et agression sexuelle qui vise le président LFI de la Commission des finances de l'Assemblée nationale Eric Coquerel. "Il était logique qu'à partir du moment où une plainte a été déposée, l'ouverture d'enquête suivait logiquement cette plainte", a déclaré Mme Panot. "Lorsque j'entends son accusatrice Sophie Tissier, je n'entends pas ce qui est suffisant pour demander une démission", a t-elle ajouté.
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