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Réduction des dépenses publiques : "Il ne faut pas avoir de tabou", y compris la baisse des "aides aux entreprises" et des "dépenses sociales", selon Bruno Le Maire

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Article rédigé par franceinfo
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"Nous sommes sortis du 'quoi qu’il en coûte'", assure le ministre de l'Économie lundi sur franceinfo, en réponse à la Cour des comptes, qui demandait d'en sortir "définitivement", dans un rapport publié vendredi.

"Il ne faut pas avoir de tabou", y compris la baisse des "aides aux entreprises" et des "dépenses sociales", a réagi lundi 13 mars sur franceinfo le ministre de l'Économie Bruno Le Maire, deux jours après le rapport de la Cour des comptes qui exhorte le gouvernement à faire du "redressement des finances publiques une priorité nationale"

Le premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici a souligné dans son rapport que "l'accent doit être résolument mis sur la maîtrise des dépenses, c'est-à-dire sortir définitivement du 'quoi qu'il en coûte'". "Nous sommes sortis du 'quoi qu’il en coûte'", répond Bruno Le Maire, qui assure avoir "tiré la sonnette d’alarme dès juin 2022".

"Nous avons commencé le rétablissement des finances publiques", poursuit le locataire de Bercy qui "souhaite travailler avec la Cour des comptes pour poursuivre ce rétablissement". La France affiche l'un des niveaux de dépense publique les plus élevés de la zone euro, autour de 57% du PIB en 2022. "Je souhaite ramener ce chiffre à 54% d'ici 2027. Pour nous approcher de la moyenne européenne qui est de 52%", a ajouté Bruno Le Maire.

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