Marine Le Pen critique "l’énergie" que met le gouvernement "à délivrer des calomnies" contre le RN
La présidente du Rassemblement national, invitée du "8h30 Fauvelle-Dély", lundi 20 mars, s'est insurgée contre les "calomnies" et les "diffamations" de "la majorité et d'une partie de la presse" qui visent selon elle son parti.
Marine Le Pen, invitée du "8h30 Fauvelle-Dély lundi 20 mai, a critiqué "l'accusation complètement folle, qui démontre la panique de la campagne En marche, d'une violence tout à fait inouïe, qui viserai à faire croire que nous sommes des agents américains." La présidente du Rassemblement national "trouve honteux que le gouvernement mette toute son énergie à délivrer des calomnies et des diffamations qui sont relayées sans aucune nuance et sans aucun recul par une partie de la presse."
La députée RN du Pas-de-Calais dénonce une forme de "complotisme". "Quand monsieur Obama a fait une vidéo pour soutenir l'élection d'Emmanuel Macron entre les deux tours de la présidentielle, est-ce que cela vous a gêné ? Non, je ne le crois pas. Donc, c'est un peu à géométrie variable. Ça s'appelle le complotisme. Vous voyez des choses suspectes dans des positionnements similaires, récurrents, réguliers et tout à fait anodins avec tous les responsables politiques", affirme-t-elle.
Le Rassemblement national a "des relations avec des nations étrangères, nous parlons politique avec des étrangers et aujourd'hui on nous le reproche", poursuit Marine Le Pen. "Aujourd'hui, il faut choisir. Soit on est soumis à Trump, soit on est soumis à Poutine, soit on est rabougris et renfermés sur nous même, soit on a trop de rapport avec les étrangers", ironise la présidente du RN. "Le ministère des Affaires étrangères a une liste des lieux où c'est dangereux, il pourrait peut-être nous faire aussi la liste des gens avec qui on n'a pas le droit de parler", conclut-elle.
Steve Bannon "n'a aucun rôle" dans la campagne
L'ex-stratège de Donald Trump, qui s'affiche depuis plusieurs mois aux côtés des leaders nationalistes européens n'a "aucun" rôle dans la campagne européenne du Rassemblement national affirme sa présidente, qui ajoute "il est manifestement à Paris, je ne le savais même pas."
Marine Le Pen reconnaît toutefois que le RN s'est rapproche de Steve Bannon, car c'est "un conseiller politique qui est remarquablement intéressant" et "c'est un ancien financier et nous cherchions une banque européenne pour pouvoir trouver un financement", explique la présidente du RN.
Affaire Lambert : l'arrêt des soins "ne correspond pas à l'esprit de la loi Leonetti"
"Vincent Lambert ne survit pas grâce à des machines, il est uniquement nourri et hydraté. L'idée qu'un magistrat, contre l'avis de la famille, puisse cesser cette hydratation et cette alimentation, évidemment interroge." déclare Marine Le Pen, qui estime que cette décision ne correspond pas "à l'esprit de la loi Leonetti". La présidente du RN aimerait également "savoir ce que le président de la République peut penser de cela".
Retrouvez l'intégralité de l'interview de Marine Le Pen, mardi 10 mai 2019 :
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