Marche contre l'antisémitisme, RN dans le cortège et relations avec l'Algérie... Le 8h30 franceinfo d'Édouard Philippe
Édouard Philippe, le président d'Horizons et ancien Premier ministre était l'invité du 8h30 franceinfo du lundi 13 novembre 2023Marche contre l'antisémitisme, RN dans le cortège et relations avec l'Algérie... Il répondait aux questions de Salhia Brakhlia et Jérôme Chapuis
Antisémitisme : "on n'en verra jamais le bout"
"Je pense que la lutte contre l'antisémitisme est un combat permanent, un combat éternel", réagit lundi sur franceinfo Édouard Philippe, ancien Premier ministre et maire du Havre (Horizons), au lendemain des manifestations contre l'antisémitisme qui ont rassemblé 182 000 personnes à travers la France. Lui-même a participé à la marche parisienne. La France a montré "un beau visage" dimanche résume-t-il, se disant "heureux" de l'"ambiance" dans laquelle s'est déroulée cette manifestation : "calme, sobriété, gravité". L'ancien Premier ministre martèle en revanche que la lutte doit se poursuivre. C'est "une lutte qui vient de tellement loin, qui est tellement ancienne et tellement difficile, qu'on n'en verra jamais le bout", analyse-t-il.
Présence du RN dans la marche : cela ne pose "aucun problème"
La présence de Marine Le Pen à la marche contre l'antisémitisme dimanche ne pose "aucun problème" à Édouard Philippe, ancien Premier ministre, invité de franceinfo ce lundi. "Si nous disons que la lutte contre l'antisémitisme est un combat essentiel [...] dans ce cas, on ne choisit pas ceux qui livrent ce combat avec vous", ajoute-t-il, rappelant qu'il n'a "aucune tendresse" pour le RN et qu'il reste "un adversaire politique".
Accords avec l'Algérie : Edouard Philippe "pense que ce régime n'a plus de justification"
"On ne peut pas rester sous l'empire de cette convention signée en 1968, dans un autre contexte" affirme Édouard Philippe, ancien Premier ministre et maire du Havre, invité lundi sur franceinfo, à propos de l'accord de 1968 entre la France et l'Algérie, qui favorise les ressortissants algériens, par rapport à d'autres étrangers, en termes de séjour, et d'emploi sur le sol français. Le président du groupe Horizons, a indiqué qu'à titre personnel, il "pense que ce régime n'a plus de justification", en raison notamment de la "nature des relations" entre la France et l'Algérie "la tension qui prévaut en général, devrait nous conduire à ne plus accepter un dispositif juridique dépassé, et sur lequel il faut revenir".
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