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Féminicides : "ll n'y a pas un seul gouvernement qui se soit occupé des violences" contre les femmes "comme nous l'avons fait", affirme Elisabeth Moreno

La ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances était l'invitée du "8h30 franceinfo", samedi 20 novembre.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Elisabeth Moreno, ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances, était l'invitée du "8h30 franceinfo", samedi 20 novembre. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

Elisabeth Moreno, ministre chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l'Égalité des chances, a affirmé samedi 20 novembre sur franceinfo qu'"il n'y avait pas un seul gouvernement qui se soit occupé des violences" contre les femmes "comme nous l'avons fait".

Les associations féministes critiquent le bilan du gouvernement alors que les chiffres des féminicides ne baissent pas. 101 femmes sont mortes depuis le début de l'année sous les coups de leur conjoint ou de leur ex-conjoint, autant que l'année dernière à la même période. Une marche contre les violences sexistes et sexuelles est organisée samedi à Paris et dans des dizaines d'autres villes à l'appel du collectif #NousToutes.

"Nous avons voté quatre lois en quatre ans"

Grande cause nationale du quinquennat d'Emmanuel Macron, la ministre défend le bilan du gouvernement : "Nous avons voté quatre lois en quatre ans, quatre lois pour protéger les victimes, pour protéger leurs enfants", explique-t-elle. Mais elle admet que "le sujet reste extrêmement prégnant". Selon Elisabeth Moreno, les "associations sont dans leur rôle lorsqu'elles exigent plus, lorsqu'elles demandent plus. Et c'est tout à fait normal parce que ces violences sont intolérables et insupportables".

Elisabeth Moreno entend les critiques, mais veut que le gouvernement soit jugé sur les faits : "Les budgets de mon ministère ont doublé. Le ministère de l'Intérieur travaille d'arrache-pied sur ces questions. Nous avons formé plus de 90 000 policiers et gendarmes pour traiter les plaintes des victimes. Les victimes peuvent déposer plainte à l'hôpital. Ce sont des mesures qui n'avaient jamais été mises en œuvre auparavant", souligne-t-elle. Elle appelle toute "la société à se mobiliser autour de ces questions. Mais on ne peut pas dire qu'on n'a pas fait le nécessaire, dit-elle. Les choses avancent."

Retrouvez l'intégralité du "8h30 franceinfo" du samedi 20 novembre :

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