Débat sur l'Ukraine à l'Assemblée, autonomie de la Corse... le 8h30 d'Olivier Faure

Le premier secrétaire du Parti Socialiste était l'invité du 8h30 franceinfo du mardi 12 mars 2024
Article rédigé par franceinfo
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Olivier Faure invité du 8h30 franceinfo du mardi 12 mars 2024 (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

Olivier Faure, premier secrétaire du Parti Socialiste était l'invité du 8h30 franceinfo, mardi 12 mars 2024. Débat sur l'Ukraine à l'Assemblée, autonomie de la Corse... Il répondait à Salhia Brakhlia et Jérôme Chapuis.

"Si on laisse gagner la Russie, elle ne s'arrêtera pas"

"Nous avons toujours considéré qu'il y avait une forme d'évidence au soutien à la résistance ukrainienne face à un adversaire, la Russie qui n'a jamais été un partenaire fiable", a assuré ce mardi sur franceinfo le premier secrétaire du PS Olivier Faure. Les députés se prononcent aujourd'hui sur la stratégie d'aide à l'Ukraine lors d'un débat et d'un vote symbolique à l'Assemblée nationale, qui devrait marquer une opposition très nette entre la majorité présidentielle, le RN et LFI sur fond de campagne européenne. Sur l'Ukraine, "nous n'avons jamais varié", insiste le patron du Parti socialiste. "Si on laisse gagner la Russie, le risque que nous courons toutes et tous, c'est de se retrouver dans une situation où la Russie ne s'arrêtera pas", prévient-il. "Le RN a une tendresse toute particulière pour les régimes autocratiques et notamment pour le régime russe", fustige-t-il. 

Autonomie de la Corse : "il y a des territoires avec des spécificités" dont "il faut tenir compte"

L'accord trouvé entre le gouvernement et les élus corses sur un projet d'"écriture constitutionnelle" prévoyant la reconnaissance d'un statut d'autonomie de l'île "au sein de la République" crée un "précédent", observe Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste (PS). Il "aura certainement des conséquences ailleurs sur nos territoires" souligne-t-il. "Sur les grands principes, je suis plutôt favorable à une forme d'autonomie", explique le député de Seine-et-Marne. Il "souhaite que nous puissions aller plus loin dans l'exercice qui permet à des entités qui ont une identité très forte de pouvoir l'exprimer et de ne pas agir comme si nous étions tous à l'identique". Pour lui, "il y a des territoires avec des spécificités" dont "il faut tenir compte".

Retrouvez l'interview en intégralité ici :

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