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Centres de vaccination itinérants, alliance de la gauche aux régionales, vétusté des lycées municipaux de Paris... Le "8h30 franceinfo" de Valérie Pécresse

La présidente de la région Île-de-France, candidate à sa réélection, Valérie Pécresse, était l'invitée du "8h30 franceinfo", jeudi 24 juin 2021.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France et candidate à sa réélection était l'invitée du "8h30 franceinfo", jeudi 24 juin 2021. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France et candidate à sa réélection était l'invitée du "8h30 franceinfo", jeudi 24 juin 2021. Centres de vaccination itinérants, alliance de la gauche aux régionales et vétusté des lycées municipaux de Paris... Elle répond aux questions de Marc Fauvelle et Salhia Brakhlia.

Des centres de vaccination itinérants pour "aller vers les populations qui n'y ont pas un accès direct"

Valérie Pécresse promet de créer "dès la mi-juillet des centres de vaccination éphémères et itinérants dans les départements ruraux" d'Île-de-France, si elle est réélue à la tête de la région. La présidente sortante (Libres!, ex-LR) d'Île-de-France veut ainsi remédier à la "fracture sociale et territoriale face à la vaccination" contre le Covid-19, main dans la main avec "l'agence régionale de santé et les maires". Ces centres seraient installés "en Essonne, dans le Val-d'Oise et en Seine-et-Marne", "sans rendez-vous" et resteraient ouverts "deux ou trois jours par commune".

Face à la menace du variant Delta, d'abord détecté en Inde, "il faut aller vers les populations qui n'ont pas un accès direct à la vaccination et qui se disent 'finalement, tout est terminé'" assure Valérie Pécresse. Pour la présidente sortante de la région Île-de-France, il faut également "relancer la campagne de vaccination, notamment auprès de ceux qui n'ont fait qu'une dose ou auprès des jeunes qui ne se font pas vacciner". "On ne peut pas se permettre une quatrième vague, ni sanitairement ni économiquement" assure-t-elle.

"M. Bayou change de projet comme de chemise"

"Il faut faire barrage à la gauche extrême en Ile-de-France", a martelé Valérie Pécresse. Elle dénonce l'union des listes de gauche en vue du second tour des régionales, estimant que "le Parti socialiste en Île-de-France a perdu son âme en acceptant cette alliance avec une gauche extrême qui n'a rien à voir avec son histoire".

Dans cette région, le deuxième tour est "un faux match à quatre, c'est en réalité un duel. Il y a deux personnes qui sont aujourd'hui en mesure de l'emporter, c'est soit M. Bayou, soit moi", résume Valérie Pécresse. "Face à moi, j'ai une alliance de la gauche avec EELV, qui selon Mme Hidalgo a un problème de rapport à la République, mais aussi avec tous les amis de M. Mélenchon et de la France insoumise", poursuit la candidate à sa réélection.

La présidente sortante s'attaque à l'écologiste Julien Bayou qui a pris la tête de la liste d'union de la gauche. "M. Bayou change de projet comme de chemise. Il voulait fermer l'aéroport du Bourget, aujourd'hui il ne le ferme plus. Mme Pulvar voulait la gratuité des transports, maintenant elle ne la veut plus. Ça s'appelle de la tambouille politicienne", assure Valérie Pécresse.

"La motié des lycées municipaux" de la ville de Paris dans "un état absolument calamiteux"

"J'ai déclenché un audit sur les lycées municipaux de la ville de Paris, compte tenu de leur état de vétusté", affirme Valérie Pécresse. Elle assure que "la moitié des lycées municipaux est dans un état absolument calamiteux".

Ces propos viennent en réponse à une attaque de la maire de Paris, Anne Hidalgo, qui a dénoncé sur franceinfo un "bilan dramatique" de la présidente de région sur la gestion des lycées. Sa "politique très clientéliste" aboutit à ce que des lycées parisiens sont "particulièrement maltraités", affirmait la maire de la capitale.

Valérie Pécresse répond qu'à son arrivée en 2016, "il y avait 200 lycées vétustes à la région et 20 000 lycéens dans des Algeco. J'ai pris ce sujet à bras le corps en mettant six milliards d'euros sur la table et en lançant 1 000 chantiers. Effectivement, tout n'est pas terminé, je le reconnais".

Retrouvez l'intégralité du "8h30 franceinfo" du jeudi 24 juin 2021 :

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