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Nicolas Dupont-Aignan ne souhaite pas "un Frexit", mais veut "reconstruire une belle Europe"

Le président de Debout la France, invité de franceinfo mercredi, estime que la Première ministre britannique "défend son peuple", tout en précisant qu'il ne veut pas imiter l'Angleterre, sur sa sortie de l'Union européenne.  

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Nicolas Dupont-Aignan, député de l’Essonne et président de Debout la République. (RADIO FRANCE / JEAN-CHRISTOPHE BOURDILLAT)

Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, invité de franceinfo mercredi 18 janvier, a "condamné toute violence", après la gifle reçue mardi par Manuel Valls en Bretagne. "Il y a un débat démocratique qui doit éviter toute violence", a réagi le candidat à la présidentielle, ajoutant que les Français "n'en peuvent plus""Ce qui est insupportable pour les Français aujourd'hui c'est d'avoir été gouvernés dans le mépris du peuple. Nos concitoyens n'en peuvent plus."

Le candidat à la, présidentielle et député de l'Essonne a aussi déclaré que "les Français doivent utiliser leur bulletin de vote pour se débarrasser de cette classe politique incapable". 

"Pas de Frexit" mais une Europe remodelée

Interrogé sur la feuille de route du Brexit proposée mardi par la Première ministre britannique, Nicolas Dupont-Aignan a estimé que Theresa May "défend son peuple". "Je regrette que nos dirigeants n'aient pas défendu le peuple français", a poursuivi le député de l'Essonne, précisant qu'il ne plaide pas en faveur de la sortie de la France de l'Union européenne, le Frexit.

"Je suis pour la dénonciation des traités européens, la suspension et la renégociation d'une Europe des nations qui se protègent et en même temps coopèrent entre elles (...) On n'est pas condamnés au Frexit, je ne suis pas pour imiter l'Angleterre, je suis pour reconstruire une belle Europe", a déclaré Nicolas Dupont-Aignan.

Un blocage de l'immigration souhaité

Le président de Debout la France a jugé que la France devait "absolument bloquer l'immigration et renforcer la natalité", estimant que "la côte d'alerte" était atteinte. "Si on continue à ne pas maîtriser les flux migratoires dans notre pays, la population change et l'assimilation républicaine ne se fait plus, ni par l'école, ni par l'emploi, ni par le destin commun", a affirmé Nicolas Dupont-Aignan.

Le candidat souverainiste à la présidentielle a aussi taclé "les belles âmes favorables à l'immigration de masse", qui "vivent dans les beaux quartiers et ne voient jamais les étrangers accueillis".

Regardez l'intégralité de l'entretien de Nicolas Dupont-Aignan sur franceinfo mercredi 18 janvier.

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