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Jean-Marie Le Guen "s'engage à soutenir le candidat qui peut faire gagner la gauche"

Le secrétaire d’Etat au Développement et à la Francophonie, invité de franceinfo jeudi, a gardé ses distances sur son choix, en cas de défaite de son candidat, Manuel Valls, à la primaire de la gauche. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Jean-Marie Le Guen, secrétaire d’état chargé du Développement et de la Francophonie. (Jean-Christophe Bourdillat / Radio France)

Jean-Marie Le Guen, secrétaire d’Etat au Développement et à la Francophonie, était l'invité de franceinfo jeudi 5 janvier. Interrogé sur la primaire de la gauche, ce soutien de Manuel Valls a estimé que l'ex-Premier ministre "ne se résigne pas à ce que nous soyons condamnés au second tour [de la présidentielle] à voter entre Monsieur Fillon et Madame Le Pen".

Si Manuel Valls ne remporte pas la primaire, quelle sera la position de Jean-Marie Le Guen ? Appliquera-t-il la règle de la primaire ? Le secrétaire d'Etat s'est montré hésitant, déclarant que "la règle vise les candidats qui sont concernés", en précisant qu'il n'a "aucun problème avec Arnaud Montebourg". "Je m'engage à soutenir le candidat qui peut faire gagner la gauche", a fini par trancher Jean-Marie Le Guen. Et si c'est Emmanuel Macron ? "Non, nous verrons,", a lâché le secrétaire d'Etat, en replaçant la suite de son propos sur le terrain de la primaire dont il attend une réussite collective.

Une déclaration de Peillon "extrêmement malvenue"

Le secrétaire d'État chargé du Développement et de la Francophonie  a réagi à la polémique après les propos contestés de Vincent Peillon, candidat à la primaire de la gauche, comparant mardi le sort des juifs sous l'Occupation à la situation actuelle de certains musulmans en France. Jean-Marie Le Guen a dénoncé une déclaration "extrêmement malvenue par l'argumentation qui est donnée". "Il faut que la gauche fasse très attention à ne pas se disperser. Je ne vais pas redonner de la valeur à ce qu'il a reconnu lui-même comme un dérapage, une erreur en le commentant et en le critiquant. La critique va de soi".

Des attaques "honteuses" autour du Qatar

Le secrétaire d’Etat au Développement et à la Francophonie, a jugé "honteuse" la polémique autour de ses relations supposées avec le Qatar, dénoncées le livre Nos très chers Emirs, des journalistes Georges Malbrunot et Christian Chesnot. Il fustige un "corporatisme journalistique". Jean-Marie Le Guen a porté plainte pour diffamation le 27 octobre. "Il n'y a pas l'ombre d'une preuve dans ce qui est apporté. J'y apporte le plus grand démenti", a-t-il précisé. Concernant la plainte, le journaliste Georges Malbrunot dénonce une procédure longue pour permettre à Jean-Marie Le Guen de se présenter aux élections législatives en juin prochain. "Vous donnez la parole à ce monsieur qui n'a d'autre objet que de vendre ce livre. Et vous en êtes le complice", a précisé le secrétaire d'Etat.

Retrouvez l'intégralité de l'entretien de Jean-Marie Le Guen sur franceinfo le jeudi 5 janvier


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