Élection présidentielle : Alexandre Jardin veut "rendre le pouvoir aux territoires"

Invité sur franceinfo jeudi 29 décembre, l'écrivain Alexandre Jardin, fondateur du mouvement politique La Maison des citoyens, a détaillé ses idées en vue de l'élection présidentielle de 2017, à laquelle il a annoncé sa candidature le 3 décembre.

Croire dans les initiatives citoyennes

"Je crois beaucoup plus à l'intelligence collective qu'à l'intelligence de quelques-uns à Paris". Alexandre Jardin veut rendre le pouvoir aux "territoires, là où ça marche", appelant à encourager et développer les iniatives locales. "La logique des 'faiseux', c'est-à-dire de ceux qui font, est la logique de la technostructure. Et la logique des politiques à Paris est une logique complètement différente", a-t-il expliqué. 

Les raisons de sa candidature à l'élection présidentielle ? "Une profonde conviction que nous avons nos solutions", a répondu Alexandre Jardin. "Tout est en place, tout existe. Mais à des tailles insuffisantes, a-t-il notamment expliqué. On ne doit pas changer le casting, mais changer le scénario. Cela passe par donner le pouvoir d'agir à nos territoires et aux citoyens."

"Pas changer le casting, mais le scénario", "donner le pouvoir à nos territoires" Alexandre Jardin explique sa candidature #8h30Aphatie pic.twitter.com/QHJ0TA5aOw

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La préférence nationale, "contraire aux valeurs de la France"

Tout en affirmant respecter "infiniment" les électeurs du Front national, estimant que "leur révolte est légitime", Alexandre Jardin a fustigé la logique de "préférence nationale" relayée par le parti de Marine Le Pen. "Je suis pour l'inclusion de tous. C'est le pacte républicain, a-t-il expliqué : "La préférence nationale, c'est le tri humain : c'est contraire aux valeurs de la France. C'est contraire à la grandeur de notre pays. Cela me choque infiniment."

Battre le #FN ? "La préférence nationale est contraire aux valeurs de la France" juge Alexandre Jardin #8h30Aphatie pic.twitter.com/IwudejAw0h

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"Le Front national est un parti autoritaire. C'est un parti vertical pour un pouvoir fort, a dénoncé le fondateur de La Maison des citoyens. Nous, nous voulons des citoyens forts. Nous voulons faire de la co-construction avec les citoyens." Alexandre Jardin a notamment mis en garde contre une révolte "noire" qu'il veut transformer en une "révolte positive" : "La logique centralisatrice aboutit à un peuple qui est en train de lâcher la rampe, qui, élection après élection, dit très clairement qu'il veut renverser la table."

La révolte couve en France !

Alexandre Jardin

à franceinfo

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