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"Si les militants de l'islam radical sont à la manœuvre, c'est parce qu'ils sont aidés par des élus locaux", accuse Stéphane Ravier, sénateur RN

Invité de franceinfo, le sénateur RN des Bouches-du-Rhône Stéphane Ravier a dénoncé ce qu'il considère être une connivence entre certains élus municipaux de Marseille et des militants islamistes et accuse Valérie Boyer (LR) et Samia Ghali (sénatrice ex-socialiste).

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Stéphane Ravier, sénateur RN des Bouches-du-Rhône et candidat tête de liste à Marseille, était l'invité du "18h50 franceinfo" du 19 février 2020 (capture écran). (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

"Le président enfonce des portes ouvertes, on le vit au quotidien à Marseille", a réagi sur franceinfo Stéphane Ravier, sénateur RN des Bouches-du-Rhône et candidat tête de liste à Marseille, au lendemain du discours d'Emmanuel Macron contre le séparatisme islamiste, à Mulhouse. Un discours qu'il qualifie de "peanuts, d'affichage". Stéphane Ravier assure qu'à "Marseille, l’islamisme se développe". "Les mosquées clandestines ont pignon sur rue, les écoles coraniques aussi", déplore-t-il.

"Si les militants de l’islam politique et radical sont à la manœuvre, c’est parce qu’ils sont aidés de fait par les élus locaux", accuse Stéphane Ravier, dénonçant "une connivence entre les élus municipaux à Marseille et les militants islamistes". Il pointe ainsi du doigt "Madame [Valérie] Boyer, Les Républicains, qui a participé à la création d’une mosquée radicale dans le 12e arrondissement, je pense à Madame Samia Ghali [candidate à la mairie de Marseille et sénatrice ex-socialiste des Bouches-du-Rhône] qui entretient des relations pour le moins ambiguës avec une mosquée, dans le 15e arrondissement". Le sénateur Rassemblement National assume ces accusations : "Ce sont des faits".

"Je protège tous les Marseillais des militants de l’islam radical"

Interrogé sur ses propos pouvant être jugés discriminatoires, Stéphane Ravier assure qu'il "revendique une sorte de discrimination positive". "Je fais la séparation entre nos compatriotes musulmans qui observent leur culte en toute quiétude, sans aucune revendication et qui ne mettent en rien en danger nos lois et nos mœurs, et je les sépare, je les protège comme je protège tous les Marseillais, des militants de l’islam radical, de l’islam politique qui eux sont en train de gangréner Marseille et le reste du pays", a-t-il conclu.

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