Sécurité : "Quand le gouvernement annonce des choses qui vont dans le bon sens, on vérifie et on dit merci", salue le premier adjoint à la mairie de Paris
La Première ministre a annoncé, mardi, une augmentation de 8 500 policiers et gendarmes supplémentaires en cinq ans lors de l'inauguration d'un commissariat dans le centre de la capitale.
"Quand le gouvernement annonce des choses qui vont dans le bon sens, on vérifie d'abord la bonne mise en œuvre, et puis ensuite on dit merci", a réagi mardi sur franceinfo Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la mairie de Paris, alors qu'Elisabeth Borne a annoncé à Paris une augmentation de "8 500 postes de policiers et gendarmes" en cinq ans en France dont "3 000 dès 2023", dans le cadre de la loi de programmation sur la sécurité.
Emmanuel Grégoire, qui était aux côtés de la maire de Paris et de la Première ministre quand elle a fait cette annonce à l'occasion de l'inauguration du nouveau commissariat de Paris, estime que la cheffe du gouvernement a juste "précisé des orientations, déjà été esquissées par le ministre de l'Intérieur, de renouer avec une police de proximité". L'élu de Paris juge ces orientations "souhaitables". Mais il pointe une "réalité" selon lui, "c'est qu'il manque (d'effectifs) de terrain, en particulier depuis 2015, où les vagues d'attentats ont provoqué des besoins de sécurité publique majeurs qui ont détourné les policiers de leurs missions de terrain".
Emmanuel Grégoire tient à rappeler que la Ville de Paris avait "depuis plusieurs années, regretté la baisse continue des effectifs policiers, à l'exception du mandat de François Hollande, où les effectifs avaient remonté". Ces effectifs "n'avaient pas baissé depuis, et tant mieux", ajoute le premier adjoint.
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