Pass sanitaire : "On n'est pas en train d'abolir toute vie sociale pour les Français, on est juste en train de fixer des règles", assure la députée LREM Aurore Bergé
L'élue La République en marche appelle à "rester raisonnable dans les termes qu'on emploie", soulignant que "certains parlent de dictature sanitaire".
"On n'est pas en train d'abolir toute vie sociale pour les Français. On est juste en train de fixer des règles", a affirmé lundi 30 août sur franceinfo Aurore Bergé, député LREM des Yvelines, présidente déléguée du groupe LREM à l’Assemblée nationale, alors que le pass sanitaire est désormais obligatoire au travail pour 1,8 million de salariés dans les restaurants, cinémas, musées ou encore les trains grandes lignes.
Une dictature, c'est ce qui se passe quand des talibans prennent le pouvoir en Afghanistan. Le pass sanitaire, c'est quand je veux aller boire un Spritz en terrasse où on me demande un QR code.
Aurore Bergéfranceinfo
Selon la députée, le pass sanitaire c'est "la liberté de ne pas contaminer. C'est la liberté de protéger ceux qui doivent l'être. C'est la liberté pour nos soignants de pouvoir travailler dans des conditions qui sont des conditions raisonnables après une année et demie qui a été extraordinairement dense". Elle estime que c'est aussi le signe de "la fraternité". Pour Aurore Bergé, la vaccination, "c'est accepter de protéger les autres. C'est aussi une valeur qu'on devrait un peu promouvoir".
Juger la gestion de la crise sanitaire par le gouvernement "sur le long terme"
Aurore Bergé assure que la France "est donnée en modèle de solidarité avec celles et ceux qui ont été les plus impactés par la crise économique et sociale". Elle y voit également "un modèle" sur la manière dont la vaccination a été déployée "de manière progressive, les plus fragiles, ceux qui avaient des comorbidités, les différentes classes d'âge et une ouverture progressive très bien comprise des Français".
Elle vante également les lieux "mobilisés pour permettre des vaccinations, des vaxibus, des théâtres, des cinémas, des centres commerciaux. On est allé vers la population pour toucher toutes les catégories de population".
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