Otages libérés au Burkina Faso : "La France ne laisse aucun de ses compatriotes à l'abandon", assure le secrétaire d'État Jean-Baptiste Lemoyne
Le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Europe et des Affaires Étrangères était l'invité de franceinfo vendredi.
"Le message est que la France ne laisse aucun de ses compatriotes à l'abandon dès lors que ce type d'opérations d'enlèvement se produit", a affirmé vendredi 10 mai sur franceinfo Jean-Baptiste Lemoyne, le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Europe et des Affaires Étrangères, après la libération de quatre otages, dont deux Français, dans le nord du Burkina Faso.
Jean-Baptiste Lemoyne souligne "l'exploit" réalisé par les militaires "compte tenu des conditions" dans lesquelles la libération s'est déroulée. "Arriver, dans un délai si rapide, à identifier les zones où intervenir, il faut aller très vite, sinon parfois après cela dure trop longtemps."
Jean-Baptiste Lemoyne tient à donner un "coup de chapeau aux commandos qui sont intervenus". Il s'associe "à l'hommage rendu à ces deux militaires qui sont tombés pour sauver des vies". "Nous avons des femmes et des hommes engagés pour protéger le territoire national, notamment dans cette zone du Sahel, où nous cherchons à créer un contexte en matière de développement qui soit plus favorable pour contrer ces influences islamistes."
Les touristes appelés à la prudence
Jean-Baptiste Lemoyne tient également à inciter tous les Français "à consulter les fiches de conseils aux voyageurs que le Quai d'Orsay met en ligne", avant tout voyage dans des zones à risques. "Nous donnons des informations très précises. Et quand on voyage dans des zones complexes, il faut s'enregistrer sur le logiciel Ariane. Cela permet de faciliter, en cas de pépin, un certain nombre de démarches, de procédures."
Interrogé sur le cas de la Française Sophie Pétronin, enlevée par un groupe jihadistes au Mali le 24 décembre 2016 et retenue en otage depuis, Jean-Baptiste Lemoyne assure que "la France continue à agir". Le gouvernement est "en contact permanent avec les membres de sa famille. Nous sommes très mobilisés sur le cas de Sophie Pétronin", assure le secrétaire d'Etat. "Nous avons encore un otage, c'est une de trop."
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.