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Ocean Viking : "La France a pris ses responsabilités face à une situation d'urgence", affirme Benjamin Haddad

Le porte-parole Renaissance à l'Assemblée nationale et député de Paris Benjamin Haddad rappelle que "onze pays européens ont déjà accepté" d'accueillir les deux-tiers des migrants qui étaient à bord de l'Ocean Viking. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Benjamin Haddad, porte-parole du groupe Renaissance, sur franceinfo. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

"La France a pris ses responsabilités face à une situation d'urgence", affirme vendredi 18 novembre sur franceinfo Benjamin Haddad, porte-parole Renaissance à l'Assemblée nationale et député de Paris, au sujet des migrants de l'Ocean Viking. Vendredi 18 novembre, la Cour d'appel d'Aix-en-Provence a validé la remise en liberté de la quasi-totalité des 108 rescapés sur les 234 migrants débarqués à Toulon dont les dossiers avaient fait l'objet d'un appel du parquet.

Benjamin Haddad rappelle que l'Italie n'a pas "respecté le droit international, ni ses obligations européennes de secourir ces migrants", obligeant, selon lui, la France à agir : "On avait un devoir face à cette situation exceptionnelle de les accueillir." Depuis l'arrivée de ces personnes à Toulon, "onze pays européens ont déjà accepté d'en reprendre les deux-tiers." Le député rappelle au passage que "la moitié environ de ces migrants ont été déboutés de leur droit d'asile et donc ont vocation à quitter le pays". Une déclaration en référence à l'annonce vendredi 18 novembre du ministère de l'Intérieur devant le Conseil d'Etat qui précise que 123 migrants ont fait l'objet d'un refus d'entrée sur le territoire français.

>> "Ocean Viking" : pourquoi la France a finalement décidé d'accueillir le navire humanitaire

"On est tous d'accord pour dire que la situation actuelle du droit, de l'asile et de l'immigration n'est pas satisfaisante", ajoute le porte-parole avant de rappeler les engagements pris par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin et le ministre du Travail Olivier Dussopt. Tous les deux ont annoncé leur volonté de "renforcer les moyens pour faire en sorte que les OQTF (obligation à quitter le territoire français) soient respectées. Autre point annoncé : définir un certain nombre de métiers en tension où nous avons besoin en revanche d'une immigration qualifiée pour des raisons économiques."

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