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Nicolas Sarkozy "n'a pas envie d'être un recours", même s'il a "une passion qui reste intacte" pour la politique

Annie Genevard était l'invitée du 19h20 politique, mercredi 26 juin sur franceinfo.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Annie Genevard, députée du Doubs et secrétaire générale des Républicains, sur franceinfo mercredi 26 juin 2019. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

"Je me fie à ce que Nicolas Sarkozy répète à longueur de temps depuis plusieurs mois : 'non je ne reviens pas en politique'", a expliqué mercredi 26 juin sur franceinfo, Annie Genevard, députée du Doubs, vice-présidente de l’Assemblée nationale et secrétaire générale des Républicains. L'ex-président de la République sort le lendemain, jeudi 27 juin, un livre intitulé Passions aux éditions de l'Observatoire.

Un regard attentif sur la politique

"Je pense que Nicolas Sarkozy a gardé pour la politique, pour le service de la France, une passion qui reste intacte, ce qui ne veut pas dire qu'il veut revenir en politique, ajoute la députée. Il continue de porter à la politique un regard attentif, une passion. Ce titre en dit long : 'Passions', au pluriel. Il y a évidemment la passion de la France, de la politique, à laquelle il a donné une partie importante de sa vie, mais aussi ses lettres de noblesse."
Selon Annie Genevard, Nicolas Sarkozy "n'a pas envie d'être un recours. Il y a eu l'expérience des primaires tout de même [en novembre 2016] qui, j'imagine, nourrit sa décision de renoncer à la vie politique".

"Ceux qui ont quitté Les Républicains l'ont fait par ambition personnelle"

"Notre parti n'est pas en quête de recours, affirme la secrétaire générale des Républicains. Notre parti a besoin de se ressaisir, de retrouver du calme après la tempête, de stabiliser le bateau. Ce qui est sûr, contrairement à ce que la majorité veut laisser croire, c'est que notre parti n'est pas mort, la droite n'est pas morte. La démocratie y perdrait beaucoup".

"Quand j'écoute Valérie Pécresse, je cherche vainement ce qui nous oppose. Je pense que ceux qui ont quitté LR l'ont fait par peur, par lâcheté, par ambition personnelle." Quant à l'élection à la présidence du parti Les Républicains, elle ne craint pas qu'il y ait plusieurs candidats : "Je pense que notre parti et les personnalités pressenties sont tout à fait à même de conduire une campagne apaisée, respectueuse".

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