Jour férié supprimé pour financer la dépendance : "Piste intéressante" mais "pas la seule option possible", selon le député LREM Aurélien Taché
L'élu du Val-d'Oise était l'invité du 19h20 politique de franceinfo lundi.
Le député LREM du Val-d'Oise Aurélien Taché a jugé, lundi 22 avril sur franceinfo, que l'idée avancée par sa collègue Aurore Bergé d'instaurer une deuxième journée de la solidarité pour financer la dépendance est "une piste intéressante", mais "pas la seule option possible".
"Je n'ai pas dit que j'y étais favorable, j'ai dit que c'était une piste intéressante, mais je pense que le président de la République aura l'occasion de s'exprimer là-dessus [lors d'une conférence de presse annoncée jeudi, ndlr], et que, dans le moment où l'on est, on peut attendre cette piste-là, affirme le député, qui ajoute : Je ne crois pas que ce soit la seule option possible."
Hostile au report de l'âge de la retraite
"La journée de la solidarité peut être une option, à condition qu'on ne fasse pas comme sur la question de la transition écologique, et que l'on s'assure bien que ce sera intégralement fléché pour financer la dépendance", prévient Aurélien Taché.
"On peut imaginer que certaines niches fiscales qui profitent à très peu de gens puissent être re-regardées, avance l'élu du Val-d'Oise. On peut, par exemple, imaginer que, sur le financement de la protection sociale, la CRDS, la Contribution pour le remboursement de la dette sociale soit réorientée pour financer ce risque de la dépendance".
Aurélien Taché se dit, en revanche, hostile à tout report de l'âge de départ à la retraite : "On a une réforme des retraites à faire qui sera importante. Je ne crois pas que les Français, par exemple, sur cette question de l'âge légal de départ à la retraité, nous aient vraiment donné mandat sur cela, donc il faut être plus prudent."
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