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Hausse des salaires des enseignants : pour les financer, "on fera des économies ailleurs, on choisit nos priorités" estime une députée Renaissance

Invitée de franceinfo, Céline Calvez, députée Renaissance des Hauts-de-Seine et membre de la Commission des affaires culturelles et de l’éducation, a réagi à la hausse du salaire des enseignants annoncée par Emmanuel Macron. Elle assure que des économies seront réalisées pour financer ce qu'elle présente comme une "priorité".
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 7 min
Céline Calvez, députée Renaissance des Hauts-de-Seine, membre de la Commission des affaires culturelles et de l’éducation était l'invitée de franceinfo jeudi 20 avril. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Le président de la République a annoncé une hausse de salaires pour les enseignants, lors d'un déplacement dans l'Hérault, jeudi 20 avril. Elles varient entre 100 et 500 euros nets par mois selon les profils et seront effectives dès la rentrée de septembre 2023.

Pour financer ces augmentations de salaire, "on fera des économies ailleurs, on choisit nos priorités", assure sur franceinfo, Céline Calvez, députée Renaissance des Hauts-de-Seine, membre de la Commission des affaires culturelles et de l’éducation.

Ce sera donc 100 euros net par mois pour tous les professeurs. Jusqu'à 230 euros net par mois "pour les professeurs en début de carrière grâce à la revalorisation de la prime d'attractivité". Et jusqu'à 500 euros net par mois pour les "professeurs en début de carrière bénéficiant de la hausse de rémunération" et qui "s'engagent dans trois missions complémentaires", précise le ministère de l'Education nationale

"Ces hausses de salaire ont déjà commencé. Entre 2017 et 2022, on a déjà consacré 2,7 milliards d'euros à la hausse des salaires de rémunération notamment pour ceux qui entraient dans la carrière."

Céline Calvez, députée Renaissance des Hauts-de-Seine

à franceinfo

"Ce n'est pas soumis à des conditions, ce qui veut dire qu'aussi bien des enseignants en début de carrière qu'aux trois quarts de carrière vont pouvoir bénéficier de cet apport net. Ce qui représente un engagement conséquent aussi bien au niveau individuel pour chaque enseignant, mais aussi au niveau de ce que nous souhaitons investir dans l'enseignement."

Avec ces augmentations, l'idée est "de pouvoir proposer une meilleure façon de reconnaître des missions qui sont déjà menées par des enseignants et d'en proposer de nouvelles. Ces missions sont des remplacements, des accompagnements personnalisés, la participation à la mise en place d'un projet", a expliqué Céline Calvez.

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