Cet article date de plus d'un an.

Condamnation de Nicolas Sarkozy : "J'ai la force de penser que les magistrats jugent selon le droit", réagit Christiane Taubira

La cour d'appel de Paris a confirmé mercredi la décision des juges de première instance, dans l'affaire Bismuth. Nicolas Sarkozy a été condamné à trois ans de prison, dont un an ferme pour corruption et trafic d'influence. Ses avocats ont immédiatement annoncé un pourvoi en cassation.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 7 min
L'ancienne ministre de la Justice, Christiane Taubira, le 11 février 2022. (FRED DUGIT / MAXPPP)

"J'ai la force de penser que ces magistrats et ces magistrates jugent selon le droit", réagit mercredi 17 mai sur franceinfo, l'ancienne ministre de la Justice Christiane Taubira, après la condamnation en appel pour corruption et trafic d'influence de l'ex-président Nicolas Sarkozy dans l'affaire dite "des écoutes"

La cour d'appel de Paris a confirmé la peine de trois ans de prison, dont un an ferme, prononcée en première instance dans ce dossier. Au coeur de ce dossier se trouvent des interceptions téléphoniques entre Nicolas Sarkozy et son avocat Thierry Herzog datant de 2014. L'ancien chef de l'État a décidé se pourvoir en cassation.

>>> Affaire des écoutes : "Volonté d'humiliation" de la cour d'appel, "sang froid" de Nicolas Sarkozy… réactions à droite après sa condamnation en appel

Alors que plusieurs responsables politiques de droite ont critiqué ce jugement, y voyant notamment une "volonté d'humiliation" de Nicolas Sarkozy, Christiane Taubira "veut encore faire confiance aux magistrats et aux magistrates pour penser que c'est sur la base de dossiers, d'éléments de preuves que ces jugements sont prononcés selon le droit", martèle-t-elle. 

"Je suppose que les avocats le reconnaissent parce qu'en général ils acceptent le fait que parfois, ils ne parviennent pas à convaincre sur certains arguments et que les jugements sont prononcés en fonction du droit", estime l'ex-garde des Sceaux.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.