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Autonomie de la Corse : la relation avec l'État n'est pas "rompue" mais "redéfinie", selon le maire de Porto-Vecchio

Jean-Christophe Angelini appelle à un "compromis". Il attend notamment de savoir "dans quelles matières", il sera possible d'adopter des lois propres à l'île.
Article rédigé par franceinfo
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Jean-Christophe Angelini, le maire de Porto-Vecchio, en 2020. (PASCAL POCHARD-CASABIANCA / AFP)

"Dès lors que l'on parle d'autonomie et non d'indépendance, on est clairement dans une relation à l'Etat qui n'est pas interrompue ni rompue, mais redéfinie", déclare ce jeudi sur franceinfo Jean-Christophe Angelini, le maire de Porto-Vecchio. Emmanuel Macron, a proposé ce jeudi matin une "autonomie pour la Corse", lors de son déplacement sur l'île. 

Six mois pour trouver un accord

Le chef de l'État a donné "six mois" aux groupes politiques et à l'Assemblée territoriale corse pour arriver à un "accord" avec le gouvernement sur un "texte constitutionnel et organique", modifiant le statut de la Corse. Reste à savoir, selon Jean-Christophe Angelini, "dans quelles matières", il sera possible de "légiférer", autrement dit d'adopter des lois propres à l'île. Le maire de Porto-Vecchio pense que la Corse, "en matière d'éducation, a vocation à déterminer ses rentrées scolaires, ses rythmes et ses contenus pédagogiques, à déterminer la place que doivent avoir la langue et la culture corse", dans son système éducatif. "Toutes choses qui nous sont aujourd'hui interdites", déplore-t-il.

Désormais, Jean-Christophe Angelini appelle à un "compromis". "Le moment est venu", que "tout le monde se parle", "des républicains les plus intransigeants aux nationalistes les plus radicaux"

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