Emmanuel Macron donne "six mois" aux groupes politiques corses pour arriver à un "accord" avec le gouvernement afin de modifier le statut de l'île

Article rédigé par Margaux Duguet, Pauline Lecouvé
France Télévisions
Publié Mis à jour
Le président de la République Emmanuel Macron, le 28 septembre 2023 à Ajaccio. (PASCAL POCHARD-CASABIANCA / AFP)
Le président de la République s'est exprimé devant l'Assemblée de Corse, jeudi à Ajaccio.

Ce qu'il faut savoir

Ce direct est désormais terminé. 

Le président Emmanuel Macron a proposé, jeudi 28 septembre, devant l'Assemblée de Corse à Ajaccio, qu'"une nouvelle étape soit franchie" avec "l'entrée de la Corse" dans la Constitution française. Le chef de l'Etat souhaite une "autonomie pour la Corse dans la République", "ni contre l'Etat ni sans l'Etat"et a évoqué "un moment historique". "Le statu quo serait notre échec à tous", a concédé le président de la République. Il a donné "six mois" pour s'entendre sur un "texte constitutionnel". Au terme d'un discours d'une vingtaine de minutes, Emmanuel Macron a quitté l'Assemblée de Corse sous les applaudissements nourris des élus. 

L'espoir des élus corses. Jean-Félix Acquaviva, député autonomiste de Haute-Corse du parti de Gilles Simeoni, président du conseil exécutif de Corse, avait évoqué, avant le discours d'Emmanuel Macron, "une volonté de converger pour trouver des points d'équilibre suffisamment forts qui permettent de dire que demain [jeudi] nous serons dans un moment important, voire historique".

Un hommage à la Libération. Le chef de l'Etat rendra aussi hommage à la résistance corse à l'occasion du 80e anniversaire de la Libération (la Corse avait été le premier territoire français libéré, le 4 octobre 1943). Le chef de l'Etat saluera la mémoire de Fred Scamaroni, figure de la résistance corse, là où il a été détenu et s'est suicidé, le 19 mars 1943, à la Citadelle d'Ajaccio. Il se rendra ensuite à Bastia et Bonifacio.