Autoconfinement avant les fêtes : "Je demande au Conseil scientifique de la fermer", s'emporte Renaud Muselier
Le président LR de la région Sud Provence-Alpes-Côte d'Azur s'oppose aux mesures réclamés par le conseil scientifique.
"Depuis quelques temps déjà, je demande au Conseil scientifique de la fermer. Maintenant ça suffit, le conseil scientifique !", a lancé mercredi 15 décembre sur franceinfo Renaud Muselier, le président LR de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Le Conseil scientifique a suggéré ce lundi dans une note un "autoconfinement" d'une semaine pour tous ceux qui souhaitent passer des fêtes en famille, assortis de tests avant les soirées de réveillon afin de freiner le risque d'une troisième vague de Covid-19 en janvier. Sur la base de cette note du Conseil scientifique, à son tour, Jean Castex propose de ne pas envoyer les enfants à l'école ce jeudi et ce vendredi pour limiter les risques de contamination à Noël.
Pour Renaud Muselier, ces avis ne font qu'entretenir la confusion : "Nous allons confiner, puis nous allons semi-confiner, puis nous déconfinons avec couvre-feu... Mais le jour où nous déconfinons avec couvre-feu, il faut s'autoconfiner. Comment est-ce que vous voulez que les gens adhèrent à une telle incompréhension ?"
Il y a une incompréhension totale du discours. Et le Conseil scientifique se régale à faire ça.
Renaud Muselier
Renaud Muselier estime que "le pauvre Premier ministre" est pris par "un ministère de la Santé qui dit tout et son contraire". Selon le patron de la région PACA, il faut dire "simplement" aux Français : "Gardez vos distances et faites attention d'ici Noël, parce que vous pouvez contaminer vos ainés".
La maire de Marseille démissionne : "C'est grave pour la ville"
Le président LR de la région PACA a également commenté l'annonce de la démission de la maire de Marseille, Michèle Rubirola. L'élue Printemps marseillais va quitter son poste six mois après les élections municipales. "Michèle Rubirola a été dévorée par sa majorité" estime Renaud Muselier, c'est "la première victime du Printemps marseillais". Cette démission "laisse les Marseillais pantois et ses électeurs qui l'ont choisie déboussolés. C'est grave pour la ville". L'élu LR estime qu'il y a "un problème de gestion de majorité et d'un montage politique incroyable, invraisemblable et inacceptable".
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