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Vidéo Eduardo Rihan Cypel rappelle qu'en France, "nous ne sommes pas la NSA"

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Mots croisés
Mots croisés du 13 avril 2015 Mots croisés (FRANCE 2)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Dans "Mots croisés" du lundi 13 avril, le député PS Eduardo Rihan Cypel a défendu le projet de loi sur le renseignement, présenté à l'Assemblée nationale par le Premier ministre Manuel Valls. Extrait.

Alors que le projet de loi sur le renseignement est débattu en ce moment à l'Assemblée nationale, Eduardo Rihan Cypel, député PS de Seine-et-Marne et secrétaire national du PS chargé de la Défense, a souligné l’importance des services de renseignement de proximité : "Les données, y compris captées sur le plan technologique, elles doivent toujours être occupées par du renseignement humain" et d’ajouter "nous [ndlr, le gouvernement] avons rétabli le renseignement de proximité territoriale" afin de pouvoir capter les éventuels signaux d’attaque terroriste dès leurs prémices. Ils permettent ainsi d’identifier un ou plusieurs individus en voie de radicalisation.

Pas de Guantanamo en France

Cependant, le député PS a tenu à rappeler avec insistance qu’en France, "nous ne sommes pas la NSA, nous ne sommes pas les États-Unis de George W. Bush, nous ne sommes pas avec un Patriot Act". Selon lui, le but de ce projet de loi sur le renseignement n’est pas de créer un "Guantanamo bis". Il ne s'agit pas non plus de mettre sur écoute tous les Français à leur insu.

Il a critiqué ce sentiment de "paranoïa généralisé", insufflé par certains partis politiques, notamment le NPA. Olivier Besancenot, invité sur le plateau de Mots croisés, a d’ailleurs clairement affiché ses craintes vis-à-vis de ce projet de loi, pointant du doigt certaines failles et un recul des libertés individuelles.

Vers une "surveillance ciblée"

Eduardo Rihan Cypel préfère quant à lui évoquer une "surveillance ciblée" des personnes qui mettent la République en danger. Il a enfin ajouté que ce projet ne se résume pas à contrer les menaces terroristes, comme celles survenues en janvier, mais aussi à protéger les intérêts économiques, scientifiques et industriels de la France. Car ce type d’espionnage est une menace tout aussi réelle et dangereuse que les attaques terroristes, selon le député PS.  

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